J’en parlais dans mon précédent article (à lire ou relire ici), novembre est notamment l’occasion du « Moi(s) sans tabac ». Cette manifestation nationale à l’initiative du Ministère de la Santé s’appuie sur le fait qu’au-delà de 30 jours sans fumer, les chances d’arrêter définitivement sont multipliées par 5 !

Énorme non ?

A l’heure où j’écris cet article, un peu plus de 165 800 personnes participent à ce défi. Évènements, kit « 30 premiers jours », appli smartphone,… de nombreux outils et informations sont à la disposition des futurs non-fumeurs 🙂

Je sais que l’arrêt du tabac n’est pas chose facile (sinon ça se saurait) car son pouvoir addictif est très élevé. Les raisons de ne pas fumer sont connues, archi connues,… On a beau savoir que ne pas fumer est meilleur pour notre santé, pour notre porte-monnaie, pour notre entourage,… La cigarette semble plus forte que tout.

Se libérer ? Se délivrer ?

« Enchainée », « esclave », « pris en otage », « dépendant »… voilà les mots utilisés par mes clients pour parler de leur rapport au tabac. Le contraire de la liberté en somme…

Et puis un jour, après avoir traversé des moments de ras le bol, de dégoût, après avoir arrêté plusieurs fois en vain, on décide d’arrêter – pour de vrai, définitivement, for ever. Finie la clope, basta ! Bye bye.

Ce premier pas est déjà immense. Chaque fumeur le sait, il y a des moments où « ce n’est pas le moment »… Trop de stress, trop de boulot, trop sollicitations, trop de tentations,… Et il y a des moments où la disponibilité est là. Bien là. Comme vissée au corps et au mental.

Les statistiques montrent qu’une grosse majorité de personnes arrêtent de fumer sans aide. Une date est entourée sur le calendrier et le jour J marque l’entrée dans une nouvelle vie avec bientôt un nouveau statut, celui d’ex-fumeur, puis de non-fumeur (ha ha !).
Les premiers temps sont parfois difficiles et les risques de rechute réels (rien à voir avec l’échec hein !) mais peu à peu, le sevrage s’inscrit dans une réalité et l’ex-fumeur savoure les effets de sa liberté retrouvée

Certaines personnes réduisent leur niveau de consommation ou vapotent (ils réduisent les risques) puis parfois ils arrêtent. Mais  si le temps est venu pour arrêter de fumer alors il faut se donner toutes les chances de réussir. Le chemin pour y arriver n’est pas un long fleuve tranquille. Il répond à un processus de changement profond. C’est pourquoi, il est important d’être bien à l’écoute de soi et d’avoir de la bienveillance envers soi.

Le modèle de changement proposé par Diclemente et Prochaska est à ce titre, incontournable ! Pour en savoir plus lire mon article  « Le changement est-il pour maintenant ? ».

Si vous préférez vous faire accompagner, n’hésitez pas à faire appel à un addictologue ou à un tabacologue c’est-à-dire un spécialiste qui pourra vous aider à faire le point, vous conseiller et vous soutenir tout au long de votre sevrage. Pleins d’infos, de conseils, de témoignages ici... 🙂

Accompagné ou non par un spécialiste, pour augmenter vos chances d’y arriver et peu à peu retrouver votre équilibre psycho-corporel, la sophrologie (« qu’est-ce que la sophrologie » ?) agira comme un facilitateur de votre démarche.

En quoi la sophrologie peut-elle vous aider ?

La sophrologie peut vous être utile tout au long de votre parcours, que vous soyez en train de prendre la décision d’arrêter de fumer ou que vous ayez déjà pris de nouvelles habitudes et souhaitiez les consolider.

Puisqu’elle a à cœur de rééquilibrer le corps et l’esprit, la sophrologie vous permettra concrètement d’acquérir des outils simples réutilisables dans votre quotidien – par exemple :
– pour gérer une soudaine envie de fumer,
– pour réguler un manque de nicotine,
– pour canaliser une fringale,
– pour faire baisser l’anxiété et le stress,
– pour reprendre plaisir à respirer sans entrave,
– pour ré-apprendre à prendre soin de soi
– etc.

La pratique de la sophrologie permet également de renforcer la motivation et de la maintenir dans la durée. En développant une vision positive de la vie (sans tabac) et en prenant pleinement conscience de la liberté qu’elle récupère en ne fumant plus, la personne ancre encore davantage sa réussite ici et maintenant et dans son futur.

La sophrologie travaille à développer la conscience de soi. C’est une méthode efficace qui ne s’appuie surtout pas sur une vision déficitaire de la personne mais au contraire sur le fait que chacun a des ressources et des potentiels qui lui sont propres et que l’on peut révéler !

Reprendre contact avec son souffle, réinvestir son corps et ses cinq sens, retrouver le plaisir à être soi, libre de toute addiction… Voilà ce que la sophrologie peut apporter.

Alors ? Prêt(s) ? 😉

 

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