« N’aie pas peur d’avancer lentement. Aie peur de rester immobile »

Voici un proverbe chinois inspirant, non ?

A moi, ces temps-ci, il parle. Et il rejoint des échanges récents avec mes clientes.

Décidemment le thème du temps revient souvent ici (normal pour une ex-hyperactive ?).

 

Au-delà du temps, ce proverbe parle de mouvement.

Du nécessaire mouvement de la vie.

Car finalement, aucune journée n’est la même que celle de la veille.

Chaque moment reste unique, spécifique même s’il ressemble à d’autres…

 

Dans les moments où les choses paraissent lentes, figées, bloquées, en réalité, elles bougent et nous avec.

La lenteur subie fait écho à une difficulté à supporter l’impuissance, la limitation de soi ou le temps universel.

Pour autant, nos pensées (60 000 / jour) sont à 90% les mêmes que la veille.

On peut donc faire l’hypothèse d’une certaine continuité qui en réalité est plutôt une réalité mouvante.

C’est différent.

Tellement différent.

 

Du coup, même si rien ne semble « avancer » en apparence, en réalité, « ça bouge et ça évolue » : dans nos pensées, dans notre perception, dans notre ressenti, dans notre facilité/difficulté à laisser être les choses, dans nos projections, etc.

Et c’est une bonne nouvelle !

Car la lenteur devient une forme de maturation.

Car l’attente devient un processus.

Car la frustration devient une expérience.

Car l’immobilisme ressenti devient un mouvement aussi minime soit-il.

 

On peut remplacer nos ruminations par des perceptions plus ouvertes :

  • La situation est bloquée. // La situation évolue de toute façon mais je ne le vois pas encore.

  • Il ne se passe rien. // Je ne perçois pas le mouvement mais je sais qu’il est là.

  • Je suis dans une routine ennuyante. // Ma journée d’hier n’est pas exactement la même qu’hier en réalité.

  • Je ne sais pas quoi faire ou dire. // Je laisse les choses venir et bientôt ma vision sera plus claire.

  • Je suis au bout du rouleau. // Je traverse un moment difficile, ça va bouger inéluctablement.

(Rien que d »écrire ces « transformations », je me sens plus légère. Et vous ?)

Ca résonne avec l’espoir, l’optimisme, l’envie d’être bien, l’idée que rien n’est figé ad vitam aeternam.

 

Le moins que l’on puisse faire dans les situations pesantes ou trop lentes ou trop molles, c’est donc de semer des petits graines. De poser des petits actes, de penser, de ressentir les choses, d’être dans la conscience. Et le temps, le mouvement feront leur job.

Ces petites graines, c’est justement des petits pas. Quelque soit l’énergie dans laquelle on est alors, on avance vers ce qui nous semble juste.

Et c’est OK.

Ca vous inspire aussi vous ?

 

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