Réinterroger notre rapport au temps

Cette semaine, dans mes accompagnements, le thème de notre rapport au temps est revenu à plusieurs reprises.

J’ai besoin de temps.

Je manque de temps.

Je perds du temps.

Je suis débordée.

Je voudrais consacrer plus de temps à mes enfants/à d’autres activités.

Le temps passe vite.

Etc.

 

La façon que nous avons de percevoir le temps s’avère totalement subjective.

Parce qu’au final, quand on y pense : le temps est exactement le même pour tous. Et ce, tout le temps.

 

Le temps devient ainsi une forme mouvante qui parait court ou long, calme ou intense, efficace ou procrastinateur.

Le temps semble pouvoir être gagné, étiré, retenu, retrouvé, anticipé.

 

Mais non.

Parce qu’au final, quand on y pense : il reflète notre rapport au monde.

 

Si l’on court en permanence après lui, il est sans doute utile de se demander si on n’en fait pas trop ? Si on n’en demande pas trop ? Si on ne met pas la barre trop haut ? Si on n’est pas un peu sourde à nos limites ?

Si l’on a du temps, là aussi : savons-nous en profiter ? Être dans le moment présent ? Ressentir comme il est précieux, unique, impermanent ?

Si on ressent qu’on en a besoin, faisons nous en sorte de répondre à cet appel ? A réguler, à aménager, à reconsidérer ce que l’on peut faire de ce temps ?

 

Par cette chronique, j’invite chacune à se poser ces questions régulièrement. Car le temps peut sembler bien souvent cyclique, quotidien, habituel. Mais comment le vivons-nous de l’intérieur ? Sommes-nous esclave ou maitre de notre temps ?

Sur ce, je vous souhaite un très bon temps de week-end 🙂

 

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