Ces gens qui travaillent sans faire de pause
Si vous êtes non-fumeur, si vous êtes loyal, si vous êtes un brin perfectionniste, si vous détestez être en retard, si vous aimez les challenges, si vous supportez difficilement les échecs, si vous appréciez que les choses soient faites parfaitement, si vous n’aimez pas le désordre, si vous préférez finir une tâche avant d’en commencer une autre, si vous déjeunez devant votre écran la majeure partie du temps… Il est fort probable que vous fassiez partie de ces gens qui travaillent en continu sans faire de pause.
Bien sûr cette liste est un peu caricaturale. Pour autant, il existe bien des personnes pour qui, la détente la récupération, l’oxygénation du cerveau, le ressourcement, le repos… n’existent pas.
Dès le matin, leur fonctionnement est son maximum et tout au long de la journée, elles gardent à tout prix ce rythme. Quand certains ont besoin de trois cafés pour ouvrir les yeux, ces bourreaux de travail sont dynamiques et actifs, en continu.
Et même la nuit, lorsqu’ils ont des insomnies, ils continuent à « travailler » dans leur tête,. Ils ont à coeur d’agir, de faire et d’accomplir ce qui doit être réalisé, sérieusement, avec qualité et dans les temps. Sans cela, ils ne se sentent pas bien, « pas assez bien », ils sont insatisfaits, frustrés, stressés. Ils ne se sentent pas aimables, indignes d’intérêt.
Le piège
Le piège réside dans la croyance que travailler sans relâche est signe de performance. C’est faux. Et c’est même l’inverse. Il est utopique de penser que nos fonctions cognitives (mémoire, concentration, raisonnement, organisation…) peuvent être optimum en permanence. Elles ont besoin de relâchement pour fonctionner correctement (c’est le fameux cycle du stress).
Une obligation
La loi encadre les temps de pause professionnels car ils font partie intégrante des droits des salariés. Les bourreaux de travail l’ont oublié souvent mais faire des pauses n’est pas interdit ! C’est même « obligatoire » !
Il s’agit pendant quelques minutes, de ne pas travailler, de déconnecter quelques instants de sa sphère professionnelle. Le temps de pause varie selon les contextes. Et n’oublions jamais que ce qui compte n’est pas tant la durée de la pause mais plutôt sa qualité !
Il est possible d’apprendre à faire des pauses pour en faire un plaisir vital et non une obligation légale.
Comment faire ?
S’autoriser
La difficulté des personnes qui ne s’arrêtent jamais, c’est de commencer à imaginer qu’elles ont le droit de se reposer et que cela peut leur apporter quelque chose. Oui chacun a la possibilité de relâcher la pression de temps en temps. En le faisant, les bourreaux de travail, qui ont généralement un sens de la loi et des valeurs marqué, doivent savoir qu’elles ne se mettent pas en danger professionnellement. Il s’agit donc bien en premier lieu, d’apprendre à s’autoriser. Si s’octroyer 10 minutes de pause est difficile, commencer par 5 minutes,. Le mieux est d’expérimenter pas à pas à partir de ce qui est possible et « supportable » par chacun.
Identifier ses activités-ressources
Avant toute pause, il faut étudier quelle stratégie adopter ! Elle peut varier selon l’envie, l’humeur, le temps et le besoin. L’essentiel est d’avoit du plaisir
Sudoku, lecture, bavardages, sport, musique, marche, étirements, collation, coup de fil aux proches, sieste, magazine, shopping, surf sur internet, exercices de sophrologie… A chacun ses trucs 🙂
Renouer avec soi
Mettre de l’essence dans une voiture pour qu’elle roule, semble naturel. Mais se reposer pour retrouver de l’énergie, beaucoup moins pour certaines personnes. L’attention à soi, la connaissance de soi en termes de limites et de besoins est cependant la clé. Mes accompagnements aident dans ce sens : renforcer l’estime de soi, apprendre à s’accorder l’importance que l’on mérite pour apprendre à travailler de façon satisfaisante tout en préservant sa santé !
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