Cette citation de Hans Christian Andersen (écrivain, poète) est d’une justesse et d’une beauté !

Je ne peux pas résister à la partager avec vous, au sein de la Chronique Boostante.

La reconnaissance demeure un sujet universel. Ce qui fait que chaque semaine avec tout ou partie de mes clients, j’aborde ce thème.

Reconnaissance au travail,
Etre reconnu(e) pour ce qu’on fait, pour qui l’on est,
Obtenir la reconnaissance de nos proches en guise de validation émotionnelle,
Se sentir utile, important(e) aux yeux dans nos relations personnelles,

La reconnaissance comme moyen d’adhésion, d’intégration, d’inclusion,

Bref, j’en ai déjà parlé (ici), nous avons TOUS besoin de reconnaissance.

La question reste la dose dont on a besoin pour nous sentir bien (c’est l’objet de l’article précédemment mentionné).

Mais là n’est pas le propos. Pas aujourd’hui en tous cas.

Moi ce qui me parle dans cette citation, c’est avant tout cette histoire de CŒUR.

(Oui j’ai envie de l’écrire en gros !).

Comme une trace spéciale qui se logerait là où justement ça fait du bien.

Parce la reconnaissance c’est avant tout une histoire de cœur, dans le cœur, pour le cœur et par le cœur.

Le reste, à mon sens, c’est peanuts.

Le principe est simple : notre histoire parentale, familiale, personnelle, conjugale, amicale, professionnelle, etc. pose les bases.

Puis peu à peu, se façonne notre réservoir à reconnaissance.

Ces bases, si elles sont à peu près contenantes, à peu près solides et fiables, offrent la dose minimale (ou correcte) de confiance et d’estime personnelles – pour avancer dans la vie, de façon juste pour soi-même.

Le cas échéant, ou lorsque des événements de vie, viennent fêler ce contenant déjà peu rempli, le besoin de reconnaissance enfle et se manifeste de façon plus criante.

Pourquoi ?

Parce que le cœur n’est pas comblé,
Parce que le cœur n’est pas rassuré,
Parce que le cœur se sent vulnérable,
Parce que le cœur doute et fragilise l’élan de vie,
Parce que le cœur n’a pas assez à manger.

Et il a faim.

Il a des crampes tellement il a faim !

Il a faim d’AMOUR.

De ce truc universel dont nous les êtres humains avons vitalement besoin.

Alors oui, la reconnaissance est la mémoire du cœur.

Elle nourrit le coeur.

Et ainsi, l’âme.

C’est un cercle vertueux.

Pour cette raison, c’est intéressant de se demander régulièrement si ce que l’on vit, les gens que l’on aime, fréquente, côtoie, les activités auxquelles on s’adonne, nourrissent notre cœur.

Si oui, c’est que nous obtenons de la reconnaissance, qui par ailleurs peut prendre de multiples formes.

Si non, appelez Houston, on a un problème !

Pour remédier à ça, il y aura sûrement à panser quelques insuffisances, quelques ratés (en forme de blessures) et arrêter de chercher à l’extérieur ce que l’on a à l’intérieur.

Il y aura sûrement à légitimer nos ressentis pour nous aimer (en premier lieu) chaque jour un peu plus et surtout un peu mieux. A nous autoriser à ressentir pleinement, à être pleinement, sans censure, sans doute.

Moins dans le manque. Plus dans la sérénité.

Moins dans la quête perpétuelle. Plus dans la gratitude et le lâcher-prise.

Moins dans la colère et la frustration. Plus dans l’accueil et le relâchement.

Moins dans le jugement. Plus dans la confiance.

Pas à pas, nos petites cellules vont engranger les bons messages et mémoriser de quoi contenter notre cœur. La reconnaissance ne sera plus un gouffre émotionnel mais la cerise sur le gâteau.

Et à partir de là, la tendance s’inversera naturellement. L’abondance d’amour pourra s’exprimer !

Beau programme non ?

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