3 idées reçues sur le lâcher-prise

Quand je vois les messages subliminaux (négatifs, stressants, peu rassurants) entourant la rentrée, je ne peux que nous encourager collectivement à lâcher-prise.

Mais voilà, on ne sait pas trop comment faire. Et puis ce mot fait peur non ? C’est pour cela que je suis préfère : laisser être, laisser venir.

Bon on s’en doute, tout cela a beaucoup à voir avec un gros gros gros besoin de contrôle.

Qui lui même a à voir avec un manque de confiance en soi et une estime de soi un peu faible.

Alors, si lâcher-prise fait partie des capacités que vous aimeriez développer, lisez ce qui suit 🙂

 

1/ Lâcher-prise, ce n’est pas pour tout le monde

En théorie, il n’y a fondamentalement rien qui nous empêche de le pratiquer.

En pratique, c’est autre chose. Pour parvenir à lâcher-prise, il faut avant tout construire de la sécurité intérieure.

Intérieure et non extérieure : pour pouvoir se sentir à peu près capable de faire face à n’importe quelle situation.

Si avant on cherchait à ce que les autres nous « valident« , à présent, pour parvenir à lâcher-prise, la sécurité doit venir de soi. Le principe étant de cultiver l’idée qu’on a déjà tout ce qu’il faut à l’intérieur.

Et même si on ne maitrise pas tout, on saura se débrouiller. C’est une belle ouverture vers soi que de s’autoriser cela. Nous accepter dans toutes nos dimensions : celles dans lesquelles on est bien et valorisé, nos compétences, nos qualités,… mais aussi celles qui reflètent notre vulnérabilité, nos imperfections, nos ratés.

Et c’est OK. C’est comme chez tout le monde au fond.

 

2/ Lâcher-prise, c’est devenir jmenfoutiste et indifférent à tout

Faux. Bien au contraire. Pour moi c’est plutôt mettre son énergie au bon endroit et de la bonne façon.

Les gens qui ont du mal à lâcher-prise sont souvent consciencieux, rigoureux, engagés, perfectionnistes.

Il n’y a donc aucun risque qu’ils atteignent l’extrême inverse. Aucun.

Ils apprendront juste à rester rigoureux mais sans se faire mal, sans s’épuiser, sans finir carpette physiquement / émotionnellement.

Là est la différence et elle est de taille.

Cela n’est pas du laxisme ou de l’indifférence, c’est plutôt être enfin à sa juste place et agir en conséquence.

 

3/ Lâcher-prise, c’est prendre le risque d’avoir peur tout le temps

En fait, c’est l’inverse. Quand je lâche prise, je reconnais que je ne suis pas responsable de tout, tout le temps.

Je laisse aux autres, ce qui leur incombe. J’arrête de me mêler de tout. De vouloir tout faire, de vouloir tout gérer, de vouloir tout faire tout de suite, de vouloir tout faire parfaitement, de tout prendre sur mes épaules.

Je m’occupe de ce qui est à moi, d’une façon plus juste (cf. point 2) et cela me permet justement de ne plus stresser pour des choses qui ne sont pas de mon ressort ou qui ne sont pas de ma responsabilité.

 

Alors ? Envie d’essayer ? Contactez-moi si c’est compliqué. Il y a des solutions pour apaiser ce sentiment de pression qui, à la rentrée, a tendance à s’amplifier !

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