Le grand classique de l’humain ! Une difficulté nous arrive et paf c’est parti pour le remue-méninges.

Mais pourquoi cela m’arrive à moi ?

Et pourquoi maintenant ?

Pourquoi a t-il dit cela ?

Pourquoi a t-elle fait ceci ?

Pourquoi n’ai-je pas répondu ?

Pourquoi j’ai répondu ça ?

Pourquoi lui ? Elle ?

Pourquoi ?…..

 

Rupture, licenciement, maladie, accident, chute, conflit, finances, etc.

A chaque fois que nous devons faire face à ces moments, nous nous demandons POURQUOI cela advient.

Et en la matière, il y a de quoi réfléchir, cogiter, dégrossir, analyser, disséquer, comprendre, faire des liens, etc.

Seul ou avec l’aide d’un tiers.

Malgré soi ou de façon naturelle.

Facilement ou pas.

Nous sommes les rois de l’hypothèse !

Nous construisons des explicitations comme si nous étions Sherlock Holmes. Nous rassemblons des indices, nous cherchons des synergies, des synchronicités, des signes, bref, des trucs qui nous aident à COMPRENDRE.

Nous demandons l’avis des uns et des autres, nous lisons, nous faisons une psychanalyse, une psychothérapie, une retraite avec des chamans, nous essayons de trouver un sens.

OK don’t act.

C’est important c’est vrai. C’est d’ailleurs souvent le « boulot » d’une vie. Mettre en lumière et identifier ce qui nous a amené à telle situation et à de tels fonctionnements.

 

Modifier son approche

Pour autant, j’ai envie de vous apporter une autre façon de traverser les choses désagréables voire très douloureuses qui nous arrivent.

Bien entendu, cet outil ne se substitue pas à la démarche analytique. Il peut en revanche, accompagner un processus de ré-équilibrage personnel.

C’est à dire, permettre de « retomber sur ses papattes » !

 

Après une phase d’accueil qui elle, est incontournable (et qui parfois demande du temps) selon moi, nous pouvons aborder les choses du côté du COMMENT plutôt que du pourquoi.

Le pourquoi pourra toujours venir dans le même temps ou plus tard. Le comment lui, a un effet immédiat. Il pousse à l’action. Et c’est en cela qu’il est différent et bénéfique.

Il remet en mouvement, il suscite intérêt, créativité et projection (donc espoir).

Et même si le moral et l’énergie sont au plus bas, envisager le comment relance la machine. Le plan pourra être exécuté immédiatement ou de façon différée mais les bases sont là. La direction est donnée.

Comment puis-je agir ?

Comment vais-je m’y prendre ?

Comment puis-je m’exprimer ?

Comment prendre soin de moi ?

Comment m’aider à me reconnecter à moi ?

Comment demander de l’aide ?

Comment puis-je accueillir mon émotion ?

Comment puis-je communiquer ?

Etc.

 

Se concentrer sur le comment amène à modifier sa perception des évènement et surtout, à aller chercher en soi, ses ressources. 

Nous sommes là, au cœur de la démarche sophrologique. Développer son bien-être en développant la conscience de ses capacités.

Je suis malade mais j’ai en moi la capacité d’identifier comment je vais m’y prendre pour me soigner.

Je viens de me faire larguer après quinze ans de relation. Comment vais-je faire à présent ? Comment vais-je déménager ? Comment vais-je m’y prendre pour rassembler mes affaires ? Avertir mes proches ? Vivre ma peine ? Envisager mon avenir ?

Je fais un burn-out. Je ne peux plus aller travailler. Je n’en ai plus la force. Comment vais-je me ressourcer ? Me reposer ? Prendre de la distance ? Comment vais-je reprendre confiance en moi ?

J’en ai marre de l’hiver, cela affaiblit mon entrain et mon moral. Comment puis-je rendre mes jours plus doux et agréables d’ici le printemps ? 

 

En résumé : le comment est le chemin le plus simple pour renouer avec soi, avec ses potentiels et ses pouvoirs.

 

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