En général, nous ne sentons pas « le coup » arriver.

Nous vaquons à nos occupations puis un jour, nous nous levons lassé.

Tout semble pénible.

Nous qui étions dynamique et plein d’envies, nous voilà maussade, lent, passif…

 

Que se passe t-il ?

Il se passe que nous avons perdu notre joie de vivre.

Vous savez ?

Ce sourire extérieur et intérieur qui nous apaisait et nous motivait à la fois.

Cette petite flamme qui rendait notre vie fun et précieuse.

Ce moteur de créativité, de tonicité et d’interactions.

 

Comment est-ce arrivé ?

Une accumulation, un passage, un trop-plein… Bref, un amas de trucs (pas forcément à nous en prime !) qui nous a plombé.

Et dans ces cas-là, l’envie de « prendre l’air » ou de « s’éclater » apparait.

Marre du gris, marre des ronchonchons, marre des pessimistes !

Alors pour permettre à chacun de développer encore plus ses petites antennes de repérage des bouffeurs de joie de vivre, listons-en quelques-uns 🙂

Et trouvons des stratégies pour conserver notre joie de vivre !

 

La fatigue

Ça, tout le monde connait à un moment donné ou à un autre ! Changement de saison, vacances qui tardent, froid, virus,… La fatigue n’est pas notre amie.

Elle nous pompe notre air et notre énergie. Et sans cela, pas de joie.

Stratégies : se reposer, faire des siestes, respirer en conscience, manger des vitamines (des vraies), s’exposer un peu au soleil, arrêter de se mettre la barre trop haute, faire un peu de sport, ralentir le rythme.

 

Le stress

Si le stress est « juste » stimulant, en nous permettant d’agir ponctuellement puis redescend ensuite : OK. Il est alors décrit comme stress positif et apporte son effet dynamisant.

Mais s’il s’installe dans notre quotidien (le jour / la nuit), il devient chronique. Notre corps pour s’adapter à ce stress chronique, puise dans ses réserves, qui peu à peu diminuent. Nous entrons alors dans un état « second » entre angoisse, épuisement, isolement, perte de confiance…

L’étape d’après étant, le burn-out ou autrement dit, par exemple un méga pétage de plomb un matin pour une broutille ou alors, une incapacité totale à sortir de son lit, comme momifié…

[Envie de lecture sur le sujet ? Par ici…]

Stratégies : Surveiller son stress comme le lait sur le feu ! Essayer de comprendre pourquoi nous nous mettons dans un tel état et quels sont les enjeux et les peurs que nous ressentons… Puis, faire redescendre son stress dès que possible à l’aide d’activités plaisantes et ressourçantes : sport, méditation, arts créatifs, cinéma, cuisine, sophrologie, expo,…

 

Les ruminations & l’anticipation permanente

Nous passons un temps fou à ruminer ! A faire des plans sur la comète pour des trucs qui peut-être n’arriveront jamais. Résultat, nous avons le cerveau qui chauffe et l’impression qu’il ne se repose jamais (même la nuit parfois).

Nous anticipons tout, tout le temps et ne vivons pas le moment présent. Nous sommes comme enfermé dans une préoccupation constante…

Stratégies : Se poser au calme puis inspirer par le nez en gonflant le ventre, bloquer quelques instants (apnée) puis expirer par la bouche longuement et lentement (refaire 3 fois depuis le début). Puis, en fermant les yeux, sentir son corps, les petits mouvements générés par notre respiration. Intégrer les sensations présentes ici et maintenant…

 

Les conflits, les non-dits, le pas-digéré

Vous savez toutes ces relations ou ces paroles « pas claires » qui sont quelque part dans un coin de notre tête et qui occupe une partie de nos pensées.

Ces relations en dette, en colère, embrouillées… Ces trucs qui ne passent pas, qui ne sont pas dits, qui ne sont pas exprimés.

Et qui nous aspirent notre joie de vivre.

Stratégies : Avancer, s’exprimer, dire, faire le 1er pas, clarifier, susciter, écrire. Mais avant cela, aller puiser en soi sa force affirmative (et non son agressivité). Commencer toute phrase par « je » et passer à autre chose si en face, cette ouverture n’opère pas. Vous aurez fait votre max.

 

Les négatifs

Attention, espèce loin d’être en voie de disparition ! 😉

Ils sont partout. A la machine à café le lundi matin (et tous les autres matins), sur la route au volant, dans le bus, à la boulangerie, dans notre famille…

Ils râlent, ils ne sont jamais contents, jamais satisfaits non plus. Ils voient tout en noir, ils anticipent tout en négatif. Et nous aspirent notre énergie sournoisement mais sûrement.

Stratégies : Les éviter ! Décliner, fuir, trouver des excuses, s’absenter (vous avez piscine !). Bref, stratégie de la chaise vide ou des abonnés absents. Si cela vous parait trop définitif, côtoyez-les, rassurez-les à coups de « mais non… ». On en reparle dans 2 mois OK ? 🙂

 

La météo, votre balance, les news

La météo, si elle n’est pas ensoleillée et au-dessus de 23°, génère une morosité chez (à la louche) 70% des gens. Question : combien de jours dans l’année, la météo est-elle ensoleillée et au-dessus de 23° – à part à Nice ?

Votre balance elle aussi a tendance à faire la pluie et le beau temps ! J’en parlais tout récemment d’ailleurs.

Quand aux infos qui tournent en boucle à la TV, à la radio, sur nos smartphones… Combien de belles nouvelles entendons-nous par jour ? Parfois zéro. Autant dire, que là encore, notre joie de vivre est mise à rude épreuve…

Stratégies : Regarder ce qui va plutôt que ce qui ne va pas. Se tourner vers le positif. Sourire à la vie, au ciel bleu ou à cette pluie qui fait briller les trottoirs. Faire des sevrages de météo, de balance et d’info. Se tourner vers soi, se connecter à sa joie et à son énergie et les chouchouter comme des trésors.

 

Bien sûr (et malheureusement), il en existe encore d’autres des bouffeurs de joie de vivre.

Cliquez-là et dites-moi ce qui vous la bouffe à vous 😉

L’essentiel étant de se protéger. De trouver comment ne pas s’exposer autant.

Notre joie de vivre est si importante ! C’est elle qui nous permet d’apprécier la vie.

Alors autant y prêter un peu d’attention non ? 😉

 

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