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Le 22 mars, c’est la Journée Nationale du Sommeil. Excellent thème pour une sophrologue ! En effet, certains de mes clients rencontrent des problèmes de sommeil, ponctuels ou chroniques. Dans tous les cas, ces troubles sont pénibles et à force, très éprouvants.
Pour y voir plus clair et poser de bonnes bases, je vous propose d’explorer votre sommeil à l’aide des quatre questions suivantes. Je les ai sélectionnées car elles résument les grandes thématiques apportées par mes clients :
Mon lieu de sommeil est-il agréable ?
L’environnement immédiat dans lequel on s’abandonne au sommeil est un élément important. J’ai eu l’occasion d’écouter certains de mes clients énoncer par exemple, les rituels qu’ils avaient adopter pour se sentir en sécurité avant d’aller se coucher. Et j’ai pu entendre comme parfois l’entrée et le maintien dans le sommeil n’était pas évidente.
Il y a donc deux niveaux à regarder :
1/ La chambre dans laquelle je dors
Est-elle agréable ? Sereine ? Propre et aérée ? Est-elle dédiée au sommeil ? Respire t-elle la sécurité et le repos ? La décoration apporte t-elle du confort ? La température est-elle idéale ?
2/ L’environnement dans lequel je dors
Suis-je au calme le soir ? Y a t-il des bruits à l’extérieur (route, gare, aéroport, ascenseur, escaliers,…) ? Y a t-il des nuisances visuelles (néons, enseignes, réverbère,…) ?
Ces niveaux peuvent être croisés avec la période de la vie dans laquelle on est.
Exemple :
De jeunes parents auront à nourrir leur nourrisson la nuit.
Un rhume peut engendrer des ronflements.
Une toux peut réveiller, gêner le sommeil.
Quels sont mes besoins ?
45 % des Français âgés de 25 à 45 ans considèrent qu’ils dorment moins que ce dont ils ont besoin (Source : INPES).
Encore faut-il savoir de combien de temps de sommeil nous avons besoin ! Les chiffres estiment la moyenne des besoins entre 6 et 9 heures de sommeil.
Quel est mon besoin ? Suis-je plutôt du matin ? Plutôt du soir ? Auxquels cas, ma vie est-elle organisée en fonction de mes pleines capacités d’agir et de concentration ? A quels moments se manifestent mes coups de fatigue ? Ai-je des astuces pour m’octroyer des pauses en journée afin de réguler ma fatigue ?
Quel est mon niveau de préoccupation ?
De nombreux troubles du sommeil sont dus à d’incessantes préoccupations ou pensées mentales. Les ruminations se s’interrompent pas et le stress ne descend jamais totalement. Ainsi, nous pouvons subir des difficultés pour nous endormir ou des réveils nocturnes ou des insomnies plus ou moins longues, avec toujours en toile de fond, de multiples pensées.
Le mental ne ralentit pas. Le sommeil est perturbé.
Pour remédier à cela, évidemment la sophrologie peut aider en permettant d’apprendre à se détendre, à relâcher son mental, à prendre de la distance et à prendre soin de soi.
Mais d’autres techniques sont efficaces : yoga, médiation, sport, etc.
Comment sentir que j’ai sommeil ?
Le sommeil se manifeste avec divers signes : des bâillements, des picotements dans les yeux, un ralentissement général du corps, etc.
Lorsque ces signes apparaissent, il faut les écouter en allant se coucher. L’image que l’on peut utiliser est celle du train qui entre en gare tout doucement et dans lequel on monte.
J’entends régulièrement mes clients dire « Je me couche souvent trop tard, je traîne devant la TV ou sur l’ordi ». Les signes apparaissent mais ne sont pas accueillis. L’heure de coucher est décalée et les besoins en sommeil non satisfaits.
Si vous souhaitez en savoir plus, je vous recommande le guide (PDF gratuit) : « Bien dormir, mieux vivre. Le sommeil c’est la santé » édité par l’INPES.
Les troubles du sommeil peuvent prendre différentes formes et niveaux de gravité. Si l’exploration de ces quelques pistes n’améliore pas vos nuits, n’hésitez pas à vous faire aider par la sophrologie. Elle a de nombreux outils pour retrouver en douceur, le chemin d’un sommeil enfin réparateur !
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