L’importance de distinguer détermination et acharnement
Ca ne parait pas comme ça mais savoir distinguer détermination d’acharnement, rend bien des services !
Etre déterminée, c’est décider de ce vers quoi on va et rester focus pour atteindre cet objectif pas à pas. La détermination est un moteur positif d’endurance.
Etre acharnée ou s’acharner, c’est tomber du côté obscur en quelque sorte ; en allant outre ses limites ou ses besoins car déconnectée de la réalité. L’acharnement sonne douloureux.
Vous me voyez venir ?
Oui vous avez vu juste, détermination et acharnement parlent au fond d’une de nos plus grosses difficultés : lâcher-prise.
Etre déterminée, c’est être au service d’un projet ou d’une idée, tout en intégrant les facteurs internes ou externes pour mieux se positionner et ainsi, poursuivre sa quête.
Etre acharnée, c’est sentir la résistance interne ou externe SANS l’écouter. Sans l’intégrer. Sans la prendre en compte.
Cette différence, aussi subtile soit-elle, n’est pas sans conséquence dans le quotidien.
Quand je pense à détermination, je pense à : volonté, liberté d’agir, objectif, alignement, choix, projets, décision, autonomie, fiabilité, authenticité, énergie, etc.
Quand je pense à acharnement, je pense à : usure, fatigue, burn-out, stress, harcèlement, ego, déconnexion, se faire violence, rapports de force, piège, etc.
La détermination reste saine car elle fait avancer tout en respectant les éléments qui se présentent.
L’acharnement nuit car il force la réalité sans l’intégrer dans sa globalité.
Ainsi, lorsque l’on ressent de la frustration, de la fatigue voire de l’épuisement, de la colère, de l’agacement au quotidien, du ras le bol, l’envie de se plaindre ou de tout envoyer balader, une remise en question systématique, de l’incompréhension, de la lassitude ou autres manifestations de ce genre, il est sans doute temps de regarder si on est dans la détermination ou plutôt dans l’acharnement…
Et si effectivement, au lieu de prendre les choses comme elles viennent et de s’autoriser à les vivre de façon fluide, dans une temporalité réaliste, on pousse, on tire, on force, on essaie et réessaie encore en vain, diminuant à chaque fois le peu d’énergie disponible… c’est que le temps du lâcher-prise en venu.
Comment ?
En prenant le temps de faire un pas de côté,
En se reposant,
En arrêtant quelques jours ce sur quoi on s’acharne,
En écoutant réellement de quoi on a besoin,
En arrêtant de se mettre la barre tellement haute qu’on ne peut pas l’atteindre,
En arrêtant de vouloir tout contrôler (vidéo offerte pour apprendre à arrêter de vouloir tout contrôler en cliquant ici)
En se faisant plus confiance,
En laissant les choses se décanter plutôt que de les secouer sans cesse,
Etc.
Je vous invite donc à faire un mini audit de vos vies pour regarder si vous êtes plutôt déterminée ou plutôt acharnée 😉
Cela peut peut-être vous aider à vous assurer que vous êtes bien dans le confort émotionnel et corporel.
Ou pas…
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