charge mentale débordée thérapie

6 astuces anti-charge mentale

Ah cette « chère » charge mentale. On la connait par cœur, non ?

Professionnelle ou domestique. Elle nous menace de tous côtés.

Parfois, elle se régule à peu près (#rare).

Parfois, elle explose, nous fatigue, nous prend la tête, nous vole notre temps voire nos nuits, nous fait courir, nous plombe, nous stresse.

A la rentrée scolaire par exemple ou au retour des congés d’été. Le jour des congés aussi sur le thème « faut que je finisse tout nickel avant ce soir ». Au départ et au retour de week-end. Il est même prouvé que les femmes ont plus de charge mentale en vacances (rapport à tout ce qu’il faut préparer avant, pendant, après) ou lors de l’organisation de leur mariage.

Ainsi, pour faire face le plus confortablement possible à toutes ces tâches, voici quelques astuces, issues de mon expérience et de celles de mes clientes.

1/ Déléguer

Je ne le dirai jamais assez : nul(le) n’est tenu à l’impossible. Les journées durent 24h pour tous. Et pas plus. Du travail (au bureau ou à la maison), il y en aura toujours, alors, ne prenons pas systématiquement la charge de tout et demandons de l’aide dès que c’est possible.

Déléguons à nos proches, nos collègues, nos amis, des professionnels, etc. Mais arrêtons de considérer que nous sommes « incontournables ».

Pour cela, tordre le cou aux « j’ai peur de déranger », « j’ai peur de l’embêter », « je préfère que ce soit moi qui gère« , etc.

Tout cela est une montagne de croyances limitantes. De tous temps, les gens se sont appuyés les uns sur les autres. C’est normal sauf qu’on l’a oublié et qu’on pense qu’en assurant sur tout, tout le temps, les gens nous aimeront plus.

Faux, ils nous exploiteront plus.

Si déléguer vous pose un problème, lisez le point 6 directement.

 

2/ Regrouper ses tâches

Ceci est un message de prévention !

Pour que notre cerveau ne finisse pas en bouilli, apprenons à mieux l’utiliser.

Notre cerveau n’est pas multitâche. Il peut gérer plusieurs choses soi-disant à la fois mais c’est un leurre, il passe d’une chose à l’autre très vite, nous donnant l’illusion de la simultanéité.

Sauf qu’en faisant du multitasking, on fait tout (et n’importe quoi), on est partout à la fois et nulle part réellement.

Résultats ? Trous de mémoire, doute quant à la réalisation de certaines tâches, fatigue mentale, « mode robot » activé la plupart du temps, saturation informationnelle, etc.

Pour prévenir les troubles cognitifs (un des signes de charge mentale/burn-out), il est utile de regrouper les tâches par type et de les traiter par bloc thématique.

Exemple : caler un temps « rappels téléphoniques » de 2h par exemple, puis un temps de « traitement des emails » ensuite plutôt que de passer un appel, puis répondre à un email puis passer un autre appel, puis traiter un email, etc.

 

3/ Arrêter de repasser

Cette astuce peut être entendue selon 2 sens :

Tout d’abord, très concrètement, en lâchant son fer à repasser. Je peux en témoigner. Je me suis sevrée il y a bien longtemps et c’est fou comme on gagne du temps ! En revanche, le temps entre la fin de la lessive et son installation sur l’étendoir ou sur le fil du jardin doit être proche du zéro. Sans cela, effectivement, les plis s’installent rendant le concept, complément contre-productif.

En ce qui me concerne, je ne repasse plus que les chemises ou les vêtements qui le nécessitent vraiment. Tous les tee-shirts, jeans, torchons, etc. sont pliés et rangés directement.

Seconde piste : arrêter de repasser derrière les gens. Si si je suis certaine que vous le faites ! On repasse derrière les gens soit parce qu’ils n’ont pas fait quelque chose (rangé leur tasse dans le lave-vaisselle, fermé une porte, éteindre une lumière, remis leur chaise en place, classé un dossier, répondu à un email…) soit pas qu’ils ont mal fait quelque chose, à nos yeux.

Dans les 2 cas : on arrête de repasser. On laisse plus de place à la simplicité et à la responsabilité de chacun.

Si cela vous pose un problème, rendez-vous au point 6.

 

4/ Rendre à César ce qui est à César

Dans la continuité du point précédent et de l’idée de responsabilité, rendons à César ce qui est à César. Autrement dit, arrêtons de nous occuper de ce qui ne nous incombe pas. Occupons-nous de nos pieds et ce sera parfait.

Ainsi on arrête d’être le cerveau organisateur de toute la famille ou de toute l’équipe.

On s’en tient à ce qui est sous notre responsabilité.

On peut prendre part à d’autres choses, SI on nous le demande et SI on est d’accord. Ce n’est ni une obligation, ni un dû.

Et si de mauvaises habitudes ont déjà été prises, on les change.

Les enfants peuvent contribuer à plein de tâches en fonction de leur âge. Ce n’est pas les maltraiter ou les fatiguer que de leur apprendre à mettre leurs vêtements sales dans le panier, à mettre le couvert ou à préparer leur sac de sport pour le lendemain.

Si ça coince, on peut négocier en laissant chacun choisir ce qu’il est OK de faire parmi une liste. Le volontariat aide au processus.

De la même manière, on arrête de se porter volontaire pour tous les projets de l’entreprise.

On en a déjà suffisamment à faire.

Si cela vous pose un problème, rendez-vous au point 6.

 

5/ Dompter la montre

Cette astuce, je l’ai lue tout récemment. Je la trouve pas mal du tout. Alors je vous la livre.

Il s’agit de lutter contre notre tendance à procrastiner lorsque nous avons déjà tout un tas de choses en tête. C’est ce que j’appelle la procrastination-montagne. Celle qui se manifeste justement quand on a trop à faire et qu’au final, on ne sait plus par quoi commencer.

Ainsi, nous reportons des petites tâches qui ne nous semblent pas prioritaires en pensant nous alléger.

Sauf que c’est le contraire qui se passe : cela nous alourdit le mental (et la to do list). On les met de côté mais elles nous restent en tête.

Pour contrer cela, face à une tâche, se demander sans tarder : cette tâche va-t-elle me prendre moins d’une minute ?

Dès que l’on répond oui, on s’exécute sur le champ.

C’est le fameux « petit coup d’éponge sur la table » ou « le classement de ce dossier qui traine depuis 3 semaines ».

Bien sûr, cela n’est pas adapté aux tâches plus gourmandes en temps mais pour un paquet de petits gestes, ça peut aider à ne plus s’encombrer outre mesure.

 

6/ S’aimer plus

Vous allez me dire « Nan mais quel rapport ?« .

Souvent lorsque l’on gère beaucoup de choses et que notre charge mentale reste régulièrement à un niveau élevé, c’est que très probablement, nous en faisons trop. Personne ne peut supporter de la charge mentale dans la durée. Personne car ça finit en burn-out. Nous ne sommes pas conçus pour cela.

La question est donc : pourquoi s’inflige-t-on autant de tâches ? Pourquoi avons-nous du mal à déléguer, à lâcher notre fer à repasser, à demander de l’aide (et à accepter de l’aide), à nous reposer, à laisser les autres faire à leur façon et à leur rythme, à ne pas tout contrôler ?

En réalité, c’est en nous qu’est la réponse. Manque de confiance en soi (donc manque de confiance en les autres), manque d’estime de soi, éducation hyper-exigeante voire rigide, modèle de réussite par l’effort ou le sacrifice de soi ou au contraire éducation pas ou peu de cadrée. Bref, nous ne sommes absolument pas cette personne hyper active et débordée « de base » (comme disent les jeunes), nous le sommes devenue.

Pour quoi faire ? Pour « être à la hauteur, être digne d’être aimée, pour faire tout bien, pour donner le change en assurant, pour être validée, reconnue, pour obtenir de l’attention, de la reconnaissance, de l’amour, des regards positifs, etc. ».

Nous avons développé des stratégies inconscientes pour obtenir de l’extérieur ce que nous n’avons pas pu construire à l’intérieur.

Mais bonne nouvelle ! Nous pouvons inverser le processus : apprendre à nous aimer plus pour ne plus avoir besoin d’en faire des tonnes pour un peu de reconnaissance. Apprendre à être moins sensible au regard des autres, à se mettre moins de pression et à vivre plus sereinement. Apprendre à être plus indulgente avec soi (et les autres…), moins jugeante envers soi (et les autres…), plus douce.

C’est un apprentissage avant tout, un beau chemin vers soi et à la clé, tellement de bénéfices… 

Si ça vous tente, contactez-moi 😉

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