Stress : tous concernés ?

Stress : tous concernés ?

Ces derniers jours, j’ai assisté à des micros scènes de la vie quotidienne assez préoccupantes, je dois dire.

Par exemple ?

Je roulais pour rentrer chez dans ma campagne après une journée de travail à Bordeaux. J’étais sereine, j’écoutais le « Téléphone sonne » sur France Inter (j’aime bien). Comme je sais que le virage pour arriver chez moi est à 90° (autrement dit : raide), j’ai mis mon clignotant assez tôt pour signifier à la conductrice derrière moi qu’elle allait devoir freiner (et qu’il était plus prudent qu’elle arrête de me coller…). Je sentais son impatience depuis un moment. Pourtant je roulais normalement. Bref. J’ai donc commencé à freiner et à freiner encore. Etant donné que le chemin de vigne à prendre est tout cabossé, il est de mise de rouler lentement pour prendre le virage. J’ai tourné et là, la conductrice a klaxonné plusieurs fois en levant les bras au ciel avec le regard rageux.

Je n’ai pas compris pourquoi un tel agacement. J’ai bien le droit de tourner après tout.
J’ai eu de la peine pour elle, tellement elle m’est apparue, impatiente, stressée, bouillante d’agitation…

Autre exemple ?

J’étais au marché. Je flânais en regardant les étals. Je m’arrête là où je prends mes légumes et mes fruits la plupart du temps. Je regarde ce que je pourrais choisir. Et pendant ce temps, une double file se forme (mais je ne le vois pas). La vendeuse, qui me connait, me salut et me tend un panier pour que je fasse mon choix et que je gagne du temps. Elle le fait d’ailleurs pour d’autres personnes dans la foulée. Je remplis quelques paniers et approche de la file d’attente la plus proche de moi. Et là, un grand monsieur costaud visiblement assez âgé me regarde méchamment et me lance : « Faut faire la queue comme tout le monde !« . Là encore, je suis dans un mode cool, je ne comprends pas tout de suite pourquoi il me dit ça. Après tout je fais la queue. Il continue à marmonner sur l’air de « Y a pas de raison ! C’est à cause de ça que la France va mal ! C’est incroyable ces gens qui se croient tout permis !« , etc. La double file a créé un quiproquo. Pour lui surtout car les autres gens restent courtois, patients et s’organisent entre eux. J’ai dû faire déborder son vase car il finit par s’énerver à la cantonade. La vendeuse a fini par réguler le tout et l’homme, servi, s’en est allé en râlant, les sourcils froncés, la voix forte et le corps tendu.

Quel stress dans cet homme… Tant de colère, de tension, de négatif.

Dans ces exemples, je parle du stress que j’ai observé chez d’autres. Du stress que j’ai subi au contact de gens stressés. 

Mais je pourrais parler du stress que chacun peut ressentir chaque jour.

Quand la voiture devant ne démarre pas assez vite au vert. Quand notre enfant n’est toujours par habillé alors que l’on devrait déjà être dans la voiture. Quand la photocopieuse fait un bourrage papier, 4 minutes avant le début de la réunion. Quand le train est en retard ou annulé. Quand tel dossier n’est pas bouclé et qu’il est déjà 19h45. Quand il faut faire les courses le samedi matin alors que la fatigue est là. Quand votre enfant tombe malade alors que vous deviez partir en déplacement. Quand il reste encore tout ce ménage, tout ce repassage et que vous n’avez qu’une envie : vous coucher. Quand il faut faire toujours plus vite, toujours mieux, toujours plus…

Sommes-nous condamnés à vivre un quotidien stressé ?
Le stress fait-il partie de notre quotidien ? 

J’ai envie de croire que non. Surtout pour le stress chronique qui nuit immanquablement à notre santé physique et psychologique… 

En tant que thérapeute, je me dis que j’ai comme une mission. J’ai acquis de la théorie, des techniques, des outils de régulation du stress. Je me dois de les diffuser. 

Pour essayer de faire baisser le stress de celles et ceux que ça intéresse et ainsi, contribuer à plus d’harmonie et de calme intérieur.
Pour outiller, rassurer et ne laisser personne souffrir impuissant(e) de stress.
Pour casser cette fatalité d’une vie quotidienne stressante, fatiguante, éprouvante.

C’est peut-être une goutte d’eau dans la mer mais j’ai envie d’essayer !

Ainsi, j’ai créé un cycle de 4 ateliers en visio intitulé « Apprendre à réduire son stress quotidien« .

Retrouvez toutes les infos en cliquant ici.

Les inscriptions ferment le dimanche 12 juin au soir. Le nombre de places est limité (et les inscriptions commencent à arriver) ! 

Parce que finalement, si on y réfléchit : qui nous apprend à réguler notre stress ?

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