Avez-vous trop de responsabilités ?

 

C’est étonnant la vie parfois.

Cette semaine, à quatre reprises, la thématique des responsabilités est venue en séance avec mes clientes. Merci donc à elles de m’inspirer cet article.

Nous avons évoqué les responsabilités sous différents angles.

  • Au travail, avec les responsabilités que l’on a, qui sont explicitées dans notre fiche de poste… mais aussi toutes celles qui viennent se greffer, mois après mois, restructurations internes après restructurations internes.

Résultat ? Une charge mentale énorme associée à un état de stress permanent que l’on pense pouvoir gérer, que l’on gère puis que l’on essaie de gérer jusqu’à ce qu’on ne puisse plus.

  • Dans nos relations, avec les responsabilités que l’on a en matière de lien, d’attachement, de dynamique relationnelle… mais aussi toutes celles que l’on se rajoute pour « aider, » « faire plaisir », « dépanner les autres », « rendre service », pour « ne pas décevoir », ne pas « perdre l’amour de l’autre »…

Résultat ? Une charge émotionnelle énorme que l’on gère spontanément jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’on est à bout de force et en total oubli de soi.

  • Avec soi-même, avec les responsabilités qu’on se donne, qu’on assure pour être bien, pour aller bien, pour que tout aille bien… mais aussi celles qu’on prend encore et encore parce que « c’est bien pour notre équilibre », « c’est bon pour nous », « c’est important »…

Résultat ? Mises bout à bout, toutes ces injonctions au bien-être, au bonheur, à la minceur, à la performance, à la réussite, à la joie (etc. etc. etc.) créent de la charge mentale et de la charge émotionnelle.

 

Bref, vous avez compris l’idée.

 

Et le souci n’est pas tant dans l’idée des responsabilités (car ces clientes semblent s’épanouir en en prenant) mais plutôt dans le dosage.

L’une de mes clientes me confirmait aimer avoir des responsabilités au travail mais qu’à force de charger la barque, la noyade n’était pas loin.

Une autre témoignait de son empathie naturelle l’amenant à aider ses proches, à prendre soin des autres mais l’amenant aussi à se faire passer après, sentant à présent que cela commençait à être sérieusement délétère…

 

Alors, je vous pose la question : avez-vous trop de responsabilités ?

Un peu comme si vous aviez un sac à dos et que sans vraiment vous en rendre compte, il se remplissait de plus en plus, devenant de plus en plus lourd, vous écrasant de plus en plus.

Si votre sac à dos se remplit de temps en temps mais que vous prenez bien soin de le vider régulièrement, pas de problème !

Mais si la phase de tri, de limites, de report, d’allègement n’est jamais faite, c’est la porte ouverte à de la charge mentale, émotionnelle voire les deux.

Cela dit, aujourd’hui, c’est un peu tout ou rien. Alors exprimer que c’est une dose juste dont on a besoin et non une surdose perpétuelle, expose à passer pour une personne qui fuit les responsabilités, qui est égoïste, froide, non fiable, faible, etc.

Evidemment ce n’est pas le cas. C’est juste que beaucoup (même nous parfois) ont oublié que nous ne sommes pas des ordinateurs disponibles 24h/24h.

Nous ne sommes pas des machines à travailler, à donner de l’amour, à rendre service, à donner, donner, donner.

Non. Nous sommes des humains. Puissants ET limités. Extraordinaires ET vulnérables. Remplis de potentiels ET fluctuants.

Fatigués parfois. Ayant besoin de repos et de rester en bonne santé.

Et c’est totalement OK.

Alors regardez tout ce que vous gérez (et qui vous épuise) et entamez un grand ménage de printemps !

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