La clé d’un rapport à la nourriture plus juste pour soi, existe

Le printemps est arrivé et avec lui son lot de nouveaux ou habituels régimes. A mort les « bourrelets raclette », vive le svelte, le léger, le light… ! C’est parti pour la guerre, la lutte, la bataille avec soi-même. C’est parti pour les légumes, en route pour la chasse au gras, au sucre. Sortez les balances, les mètres ruban et les jeans étalon.
Dans 3 mois c’est la plage, faut pas déconner ! Allez zou coup de pied aux fesses général.

Le problème (et oui il y a toujours un « mais »), c’est que ça ne marche pas.

« Ca ? » = les régimes.

Les régimes ne marchent pas. C’est prouvé.

Scientifiquement.

Et même si dans votre prochain magazine, vous aurez l’excitation de découvrir une nouvelle-formule-qui-marche, ça ne marchera pas.

Pas durablement en tous cas.

Ou pas du tout au pire.

Ce qui marche ?

Je vais vous le dire (ou le redire) :

C’est l’écoute de soi. De ses besoins.

Une cliente me disait justement ce matin : « depuis que je fais de la sophrologie et que je gère mieux mon stress, je sens plus ma soif » !

Incroyable non ?

Ça marche.

Prendre le temps de s’écouter, marche.

Les sensations sont plus audibles. Nous les sentons ou les ressentons mieux. Et, surtout, nous pouvons les entendre et les accueillir.

J’ai faim ? Donc je mange.
J’écoute cette faim qui est en train d’être comblée… Et que me dit-elle à un moment donné ? Elle me dit « Stop c’est bon. J’en ai assez. J’ai moins de plaisir à manger, arrêtons-nous là ».

Je sais ça semble facile et en même temps cela peut être difficile.

Difficile de s’arrêter à temps.

De ne pas outre manger.

De distinguer faim et envie de manger.

… Etc.

Je sais cela. Je suis passée par ces questionnements moi aussi en tant qu’ex-régimeuse.

Il me semble que pour parvenir à faire la paix et à trouver son poids « de forme » (et de « formes » !) à soi, il faut avant tout prendre conscience de ses émotions.

Nous y voilà.

Parce que la nourriture est – dans certaines familles – chargée d’amour, d’émotions, de chantages… C’est du lourd !

Tu es malheureux ? Tiens prends un petit chocolat pour te réconforter…
Tu as aimé ce plat ? Et bien reprends en ça me fera plaisir !

Dur dans ces mécanismes de s’y retrouver entre réels besoins et le reste. Le non utile, le trop, l’inapproprié.

Alors que faire ? Comment faire ?

Commencer par faire le point. S’observer. Apprendre de soi.

Avec bienveillance bien sûr 🙂

Autour de deux axes :

1/ Travailler sur ses sensations de faim et de satiété (un genre de « Stop ou encore »)

Ai-je faim quand je me mets à table ? (notez de 1 à 5 pendant une semaine pour chaque repas)
Ai-je senti ma satiété ? Oui, non, je ne sais pas.
L’ai-je écoutée ? Oui, non, partiellement.

2/ Travailler sur ses émotions

Pour chaque repas durant une semaine, se demander :
Ai-je mangé ce repas dans de bonnes conditions ? (partage et convivialité, moment de solitude agréable, saveurs & qualité de la cuisine, temps alloué, humeur & état d’esprit,…) (notez de 1 à 5)

Quelle émotion / sensation / quel sentiment était présent-e en moi durant ce repas ? (joie, colère, contrariété, fatigue, tristesse, excitation, agacement, distraction, stress, angoisse,…).

En faisant cet exercice durant une semaine, puis en regardant de plus près les « résultats », nous pouvons identifier les liens de cause à effets.

Une de mes clientes avec qui je faisais ce type de bilan a ainsi clairement identifié que manger seule représentait une situation propice aux émotions négatives (ennui, manque de partage, manque de fun, télé pour compagnie…) et que cela la mettait à distance de ses sensations physiologiques au profit d’un besoin immédiat de réconfort.

Elle a également identifié que lors de repas partagés en famille ou entre amis, le plaisir de cuisiner puis de manger faisaient monter tellement la joie et l’excitation qu’elle n’écoutait plus ses besoins et outre-mangeait/buvait systématiquement.

A chaque fois, s’en suivait de la culpabilité, un estomac lourd, une digestion compliquée… Un genre de retour de bâton pas cool.

 

Pour s’aider il faut déployer une stratégie.

Une stratégie personnalisée qui réponde à nos fonctionnements propres. En identifiant les zones à risques, les moments de vulnérabilité, les difficultés systématiques, il est possible de mettre en place des outils adaptés.

Bien sûr la sophrologie en fait partie 🙂

Par exemple :

Si j’ai besoin de réconfort : que puis-je faire au lieu de me remplir de nourriture ?
–          Je peux faire un sms à mon amoureux-se
–          Je peux faire un câlin à mon chat/mon chien/mon iguane
–          Je peux appeler ma copine, ma mère, mon frère…
–          Etc.

Si je suis méga en colère quand je passe à table GRRRRRR !!!!
–          Je peux aller faire le tour du pâté de maison pour me calmer
–          Je peux faire quelques exercices de sophrologie et notamment des respirations, des pompages d’épaules, des coups de poings…
–          Je peux écouter une musique douce et apaisante
–          Je peux régler l’objet de ma colère avant de commencer mon repas
–          Etc.

L’idée est de remettre chaque besoin à sa place pour mieux y répondre. Bien sûr par moment, ça déborde un peu. Nous ne résistons pas aux moelleux au chocolat alors que notre faim est repue…

Pas grave. Notre corps saura nous dira lorsqu’il aura de nouveau faim et cela nous amènera peut-être à sauter le petit déjeuner. Il nous faudra tendre l’oreille donc 🙂

Une fois les premières pierres posées, tout est une question de stratégie.

Et ça, ça marche.

Vraiment.

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