Fêtes de fin d’année : avez-vous peur de grossir ?
Qui dit fête de fin d’année dit pour beaucoup d’entre nous : repas conviviaux et gastronomiques.
Rappelons-nous que la gastronomie désigne « l‘art de régaler son estomac« . Quant à la gastronomie « à la française », elle désigne manifestement un véritable art de vivre faisant partie intégrante de notre patrimoine culturel !
C’est dans ce contexte que nous allons honorer Noël et la nouvelle année. Bonne nouvelle pour certains, mauvaises pour d’autres…
En effet, parfois au plaisir du palais se substitue la peur de grossir. Au plaisir du partage se substitue des stratégies d’évitement et de contournement de toute situation sociale vécue comme « à risques ».
En effet, parfois au plaisir du palais se substitue la peur de grossir. Au plaisir du partage se substitue des stratégies d’évitement et de contournement de toute situation sociale vécue comme « à risques ».
Aborder les fêtes en appréhendant de prendre du poids, dit quelque chose d’une préoccupation qui dépasse très certainement le temps des repas de fin d’année.
Etes-vous soucieux de votre poids ? En permanence ? Quelle image de vous avez-vous ? Avez-vous déjà fait des régimes ? Combien de temps ? Pour quels résultats ? Dans quel état d’esprit abordez-vous vos repas ? Avez-vous du plaisir ? Que ressentez-vous émotionnellement et corporellement ? Aimez-vous choisir des produits, les toucher, les cuisiner ? Quel temps consacrez-vous à votre alimentation ?
Si effectivement la notion de plaisir a disparu et si les sensations de faim et de satiété sont perturbées et/ou inaudibles alors des troubles alimentaires apparaissent et la souffrance s’installe. Et comme manger fait partie de nos besoins vitaux et que notre corps nous le rappelle plusieurs fois par jour, cette peur et cette souffrance nous habitent elles-aussi tout au long de la journée.
Comment retrouver le plaisir de manger ?
Notre rapport à la nourriture est influencé par de multiples facteurs : l’hérédité, notre histoire personnelle, notre culture, notre état émotionnel, notre environnement, notre santé, nos habitudes de vie, nos liens relationnels, nos goûts…
Dépasser ses troubles alimentaires pour retrouver le chemin de la santé et du plaisir demande du temps.
Car manger n’est pas qu’un acte vital de base. Il est aussi un « vecteur d’émotionnel » complexe.
En se donnant du temps, un accompagnement soprho-thérapeutique peut s’avérer bénéfique à toute personne dont la façon de se nourrir n’est pas régulée ni apaisée (en complément d’une prise en charge médicale, le cas échéant).
La proche sophro-thérapeutique permet de mieux comprendre les origines du dysfonctionnement et du mal-être puis d’expérimenter des techniques corporels spécifiques pour apprendre par exemple : à se détendre, à lâcher prise, à reconnaître ses émotions, à contrôler ses pulsions, à renforcer la confiance en soi et son estime personnelle, à être plus à l’écoute de ses besoins véritables, à repérer ses sensations et à les vivre pleinement, à harmoniser son corps et son esprit, à prendre soin de soi, à déstresser au moment des repas, etc.
Mais en attendant que faire dans l’immédiat ?
Pour commencer, allez à la rencontre de votre peur en l’examinant sous toutes ses coutures. En respirant calmement, méditez sur ces questionnements : de quoi avez-vous peur au juste ? De grossir d’accord, mais au-delà ? Si vous prenez un peu de poids, que se passe-t-il ? Craignez-vous le regard des autres ? Craignez-vous d’être moins ou plus du tout aimé ? Que risquez-vous au plus profond de votre être ?
Formulez une phrase claire qui résume votre ressenti. Par exemple : si je grossis j’ai peur que ma campagne/mon compagnon ne me trouve plus à son goût et ne m’abandonne.
Enfin, matérialisez votre peur en une forme et une couleur contenant votre phrase. Mentalement placez le tout à côté de vous. Votre peur est là quelque part mais elle ne prend pas toute la place à l’intérieur de vous.
Reprenez contact avec tout ce qu’il y a de positif dans votre passé et dans votre vie présente (enfants, travail, passion, sport, talent artistique, projet…). Examinez chaque élément avec bienveillance en déterminant ce qu’il vous apporte de positif. Gardez ses éléments ressources en vous comme des trésors précieux et repensez-y dès que vous vous sentez en situation de vulnérabilité alimentaire.
Au moment des repas de fête, gardez en tête que les fêtes sont une période qui a un début et une fin. Ecoutez et respectez autant que possible vos sensations de faim et de satiété. Si cela est difficile, privilégiez les petites quantités. Goûtez à tout ce qui vous fait envie mais à des doses raisonnables. Et surtout, goûtez avec tous vos sens, sentez, touchez, croquez, dégustez, profitez.
Jouez avec les équilibres : si un repas a été un peu trop copieux, allégez le suivant en choisissant des aliments qui vous font plaisir et là aussi, en les dégustant avec toutes vos papilles.
Enfin allez prendre l’air quand cela est possible. Marchez un peu pour vous réoxygéner. Respirez tranquillement et reconnectez-vous à vos ressources positives. Elles sont vos alliées !
Très belles fêtes à tous !
Laisser un Commentaire