Êtes-vous présent au moment présent ?

Et paf la question qui tue 🙂

Pourquoi elle tue ? Tout simplement parce qu’on y répond la plupart du temps par « bah oui bien sûr ». En réalité… votre corps est bien là (vous n’aviez pas remarqué ?) et votre tête, elle, « vagabonde »…

Là par exemple, vous êtes en pleine lecture de ce merveilleux article. OK, mais dites-moi : vous faites quoi en même temps ? Vous tapotez sur votre téléphone ou sur votre ordinateur ? Vous lisez le journal d’un œil ? Vous mangez un rocher au chocolat ? Vous buvez un café ? Vous êtes dans les transports en commun ? Vous travaillez ? Vous avez une insomnie ? Vous êtes devant la télé ? Ah ah je vous y prends !

Quand on sait que les êtres humains utilisent environ 12% de leur cerveau, je comprends que la capacité de faire tout un tas de choses en même temps soit très tentante…

Mais franchement, ce n’est pas idéal…

Nous allons voir pourquoi.

Il existe trois temps : le passé, le présent et le futur. Jusque-là c’est simple.

Le passé est passé par définition (c’est basique mais parfois cela fait du bien de rappeler les basiques). Il ne reviendra donc plus (jamais) : «ça c’est fait ». Sa richesse, et parfois son poids, réside dans tout ce qu’il nous a permis de vivre. Expériences, émotions, souvenirs, rencontres, etc. Tout ce nous avons vécu est inscrit en nous. Sous forme de force, de joies mais aussi de douleurs ou de souffrances. Physiquement, psychiquement…. Globalement. Le passé nous influence, il agit comme un filtre, il fait ce que nous sommes, il se modifie au fur et à mesure que le temps passe, il s’estompe parfois ou devient légende, il peut nous envahir aussi…

Le futur lui n’est pas encore là. Il est fait de projections, d’hypothèses, de vœux, de « plans sur la comète », d’anticipation (tiens ça me rappelle un article ça !)… Sa richesse réside dans le fait qu’il offre un immense champ de possibles. Le fameux espoir (nous en reparlerons, la capacité d’espoir est chère à la sophrologie) !

Le présent quant à lui ? Il est là. Maintenant, ici. Tout de suite. Il est tout le temps là à nos côtés, dans chaque instant de notre vie. Il est. C’est sa condition de vie. Il se vit dans l’instant. C’est un peu comme la respiration (tiens ça me rappelle un article ça !), c’est naturel. On repense à notre passé, on imagine notre futur mais finalement, on pense peu à notre présent car « c’est naturel ».

Et c’est là où nous faisons erreur…

Nous travaillons toute la journée, nous avons des enfants, nous rentrons en fin de journée et nous voyons nos enfants entre 18h30 et 20h30 en gros. Pendant ces deux heures, nous faisons  un nombre incalculable de choses ! Nous rangeons la maison, nous préparons le bain, nous cuisinons le diner, nous papotons avec nos petits, nous payons une facture ou deux, vous lisez bienetrologie.fr, nous jouons aux voitures, aux poupées, nous plions le linge  voire le repassons (pour les plus courageux), nous débarrassons le diner, nous ouvrons le courrier, nous… Résultat, nous nous couchons 1/fatigués, 2/ frustrés. Avec un goût d’inachevé dans la bouche. Comme si nous n’avions profité de rien.

Cela marche aussi le week-end car nous avons « des trucs à faire ». Et arrivés au dimanche soir, nous nous couchons 1/fatigués, 2/ frustrés, 3/ déprimés. Avec un goût d’inachevé dans la bouche. Comme si nous n’avions profité de rien.

Moi je vous le dis, vivre dans le moment présent c’est mieux !

Comment ça « mieux » ?

Mieux car ainsi, nous pouvons nous concentrer sur ce que nous faisons, nous pouvons être à 100% dans le moment que nous vivons pour le vivre en pleine conscience. Combien de choses par jour faites-vous vraiment en conscience ? Comptez pour voir.

Vivre le moment présent c’est choisir la qualité plutôt que la quantité. Et à l’heure actuelle, c’est un luxe ! Être présent à ce que l’on fait, être présent aux autres nous ancre, nous aligne, nous enracine positivement. Cela apporte de vraies sensations et de vraies émotions.

Autorisons-nous à ne faire qu’une seule chose à la fois. C’est un vrai travail de rééducation. Mais quelle plénitude au final !

Évidemment, cela demande de lâcher un peu l’exigence et le contrôle, de se ré-organiser, de prioriser, d’arrêter de vouloir être « parfait »…  Mais avec un peu d’entrainement (avec de la sophrologie par exemple), cela devient facile. Et peu à peu, cela devient même indispensable.

Vous verrez, un jour, vous vous mettrez à lire un de mes articles, puis ensuite, vous irez vous chercher un bon café. Vous ferez chacune de ces actions en pleine conscience… et ce sera encore meilleur !

Essayez et racontez-moi dans les commentaires 🙂

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