« Assertivité » : voilà un mot qui apparaît de plus en plus dans les bouches. Et pas seulement dans celles des managers ou des thérapeutes. 

Voilà un mot qui désigne un comportement positif et vertueux en matière de communication et de positionnement de soi

L’assertivité pourrait être définie comme : 

« l’art d’exprimer des idées ou de défendre des droits sans agressivité envers autrui. « .

Ça laisse songeur non ? Notamment lorsque l’on voit comme communiquer reste difficile parfois.

Pourquoi ? Parce que nous sommes touchés, parce que nous nous sentons mal, parce que nous nous mettons en colère, parce que nous devenons agressifs, manipulateurs, soumis… etc. Parce que parler juste est un challenge ! 

Un challenge qui heureusement peut se relever en développant quelques postures ou aptitudes.

Pour cela, voici 6 pistes pour devenir plus assertif. 

1/ « Connais-toi toi-même » 

C’est à Socrate que nous devons cette phrase philosophique puissante. En effet, pour travailler notre assertivité, il est essentiel d’apprendre à se connaitre et notamment d’examiner comment nous (ré)agissons lorsque nous communiquons.
Voulons-nous convaincre ? Écoutons-nous réellement la parole de l’autre ? Nous sentons-nous dominé, jugé, rabaissé ? Notre ego prend t-il le pouvoir ? Restons-nous silencieux ? Sommes-nous confiant ou au contraire déstabilisé ? etc. 

2/ Repérer et spécifier nos limites

Nous avons tous nos limites. Elles sont personnelles et évoluent au fur et à mesure de nos expériences de vie. Nous avons tous en tête des choses que nous avons accepté lorsque nous étions jeune et que nous n’accepterions plus aujourd’hui. Et vice versa d’ailleurs. 

Nous n’avons pas toujours conscience que nous avons des limites. Nous n’avons pas toujours appris à les accueillir et à les faire valoir. Mais nous pouvons pas à pas nous connecter à elles pour mieux les « utiliser ». 

En la matière notre corps est un précieux allié. Il nous aide à ressentir quand « c’est OK » ou quand cela n’est « pas OK ». Intuitivement, nous sentons au creux de notre ventre ou de notre cœur que quelque chose ne nous va pas. 

Si c’est la cas, nous avons la responsabilité de dire ce qu’il en est pour nous. Par respect pour nous-même et par respect pour autrui. 

3/ Identifier nos besoins 

Complément indispensable à nos limites : nos besoins ! En effet, si nous atteignons nos limites, c’est que l’un de nos besoins n’est pas comblé. 

Nous ressentons quelque chose de négatif qu’il faut réellement écouter. Car cette sensation parle. Si nous ne l’écoutons pas, nous ne répondons pas à notre besoin. Et à force, nous sommes frustrés, malheureux, agacés, etc. 

Nous avons besoin de sécurité, de temps, d’amour, de respect, de solitude, de légèreté, d’écoute, de calme, de repos, de fun, de rigueur, de partage,… la palette se décline à l’infini. 

Personne ne peut définir nos besoins à notre place. Personne. 

4/ Se faire confiance, apprendre à s’aimer

J’en parle souvent : pour se donner du crédit, il faut apprendre à légitimer nos ressentis. Ils sont là, ils sont réels, ils expriment quelque chose, ils ont de la valeur. Nous nous devons de les écouter et de les prendre en considération. Ils servent à nous guider. 

Arrêtons de douter de nous, de tout et de tous. Soyons authentique et vrai ! Nous avons des tonnes de compétences, de qualités, d’aptitudes, de talents, de positif en nous. 

La confiance est soi et l’amour de soi se travaillent en commençant par accueillir ce que nous vivons et ressentons émotionnellement.
Chaque expérience nous enrichit. Chaque seconde nous apporte une information sur notre valeur. 

Arrêtons de nous voir toujours « en déficit«  ! 

5/ S’affranchir du regard des Autres

Encore un sujet dont je parle souvent parce que la plupart de nos problèmes proviennent de cette tendance que nous avons, à nous comparer aux Autres ou à prendre leur avis pour argent comptant. 

Chacun sa vie, chacun son chemin. Essayez pour voir ! Passez une journée complète en écoutant les autres sans vous sentir concerné personnellement. Ecoutez ce qu’ils disent sans prendre leur propos pour vous. Comme je le dis à mes clients, recevez leur parole comme les balles dans Matrix, c’est à dire, laissez les passer à côté de vous sans vous atteindre 😉 

S’affranchir du regard des autres, faire preuve d’assertivité, c’est aussi : ne pas chercher à plaire et ne pas chercher à être aimé [se faire confiance donc ;)]

Cf. Ces deux accords toltèques (une de mes lectures de référence !) qui énoncent « Ne prenez rien personnellement » et « Ne faites pas de suppositions« . 

6/ Communiquer juste

J’entends par là, user du « je«  à la place du « tu » (le fameux tu qui tue !). 

Mais aussi : dépassionner le débat en énonçant des faits plutôt que des reproches ou des jugements. Toute tentative ou usage d’agressivité, de manipulation, de pouvoir est vouée à l’échec si l’on veut être assertif. L’appui sur des faits permet un positionnement juste (« ni hérisson, ni paillasson »). 

C’est un gros morceau du développement personnel je vous l’accorde, mais une fois pratiqué quasi naturellement, nous devenons davantage serein, libre et constructif dans nos échanges.

Plus assertifs quoi 😉 ! 

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