3 pistes pour une vie de famille plus harmonieuse

Celles et ceux qui vivent en tribu le savent, la vie de famille comporte de nombreux bonheurs mais aussi des moments difficiles. Chacun évolue au sein de cette sphère qui elle-même, dans sa dynamique propre, bouge dans sa forme et dans sa vitalité. Le quotidien impose un rythme dans lequel s’inscrivent des événements tels que l’arrivée d’un enfant, un déménagement, la rentrée à la Maternelle ou au Lycée des enfants, la promotion professionnelle d’un des parents, le chômage, la maladie, le décès d’un membre, une mutation, etc.

Pour que cette vie ensemble soit porteuse de joies et de co-développement, 3 pistes s’imposent :

1/ Le respect

Chaque membre de la cellule familiale a le droit au respect quelque soit son sexe, son âge, sa place dans la famille. Respecter l’autre, c’est lui reconnaître son altérité. Et respecter son altérité, c’est respecter son cheminement, ses besoins, ses émotions, ses doutes, ses questionnements, ses succès, ses passions, etc. Même s’ils ne sont pas conformes aux nôtres.

Car comment construire un cocon familial serein et ressourçant, si l’on n’est pas respecté et si l’on ne respecte pas les autres ? C’est impossible. Vivre ensemble dans une unité de lieu et de temps, nécessite de la bienveillance réciproque.

Etre respecté permet d’être soi. D’être aimé pour qui l’on est. D’être accueilli dans toutes nos dimensions. Cette condition aide à grandir et à avancer en confiance.

Et même si ce principe du respect parait basique, il n’est pourtant pas toujours mis en application. J’en ai pour preuve les témoignages des personnes qui passent la porte de mon cabinet et qui, arrivés à l’âge adulte, souffrent de ne pas se sentir légitimes dans leurs ressentis et leurs besoins… Leur cellule familiale n’a pas reconnu leur altérité et n’a pas laissé émerger (consciemment ou non…) leur singularité de façon respectueuse.

2/ La communication

Au sein de notre sphère familiale, la majorité d’entre nous peut se rappeler de scènes de colères, de hurlements, de portes claquées, de menaces de « se barrer », de sentiment d’injustice, voire pour certains, de violence sous différentes formes…

Parce que personne ne nous apprend vraiment à nous connecter à nos ressentis et à les exprimer de façon adaptée, certaines situations explosent et aboutissent à beaucoup de regret, de rancœur, de ressentiment ou d’incompréhension.

La seconde piste est de façon logique : la communication.

Pourquoi communiquer juste ? Pour exprimer à l’autre ce que l’on ressent.

Et pourquoi exprimer à l’autre ce que l’on ressent ? Pour s’ajuster mutuellement, pour mieux se comprendre, pour accueillir et écouter l’autre dans ce qu’il vit, pour s’aimer pleinement, pour intégrer son cheminement.

Pour cela, des outils tels que la Communication Non Violente ou l’Analyse Transactionnelle peuvent être d’une grande aide.

Le cas échéant, nous pouvons commencer par systématiquement parler en notre nom propre en disant « Je » plutôt que « Tu ». Et nous pouvons, si besoin, formuler des demandes précises en lien avec nos besoins. Le fait d’espérer que les autres puissent deviner ce dont nous avons besoin, est un leurre.

Dire ce que l’on ressent, exprimer nos besoins et faire des demandes claires : voilà qui peut améliorer l’ambiance à la maison.

3/ Des contributions

Toute relation, qu’elle soit intra-familiale, conjugale, parentale ou professionnelle, est comme un feu. Pour qu’elle fonctionne, il faut mettre des bûches dedans. Autrement dit il faut s’en occuper.

Le bonheur familial ne repose pas exclusivement sur un seul membre. Tous les membres contribuent à la dynamique du vivre-ensemble. Le partage de bons moments ou d’activités reste le socle de ce qui restera en mémoire des décennies après.

Alors, proposons, jouons, cuisinons, faisons de la poésie, marchons, découvrons, réfléchissons ensemble !
Trouvons de quoi allumer des petites lumières dans nos yeux. Elles nous réchaufferont le cœur et nous donneront le sourire à coup sûr.

 

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