Un exercice pour faire baisser l’inquiétude

J’avais dans l’idée de vous parler « Déj sur le pouce & pleine conscience » mais, force est de constater que l’actualité m’a fait revoir ma copie ! En effet, alors que je commençais à écrire, je me suis sentie comme parasitée par ce sujet dont tout le monde parle : le ? le ? Le printemps ?

Nan… Le Coronavirus évidemment. J’avais beau lutter pour rester focus, mon esprit partait ailleurs, comme happé, sans que je ne puisse faire autrement.

Alors je me suis écoutée 🙂

Comment, de ma place, aborder ce thème ?

Au-delà des faits, j’ai surtout envie d’écrire aujourd’hui sur la vague d’inquiétude que suscite ce virus. Mon propos n’est pas de commenter ce qu’il se passe mais de proposer un exercice qui puisse aider celles et ceux qui me liront, à faire baisser leur éventuel malaise / stress / inquiétude.

Insécurité

J’en parlais cette semaine avec une de mes clientes, le Coronavirus vient fragiliser notre besoin de sécurité. Si on regarde la pyramide de Maslow, nos besoins fondamentaux sont les suivants :
– les besoins physiologiques
– les besoins de sécurité
– les besoins d’appartenance
– les besoins d’estime
– les besoins d’accomplissement.

Vous ne remarquez rien ?

Et oui, nos besoins de sécurité viennent tout de suite après nos besoins vitaux ! C’est dire leur importance.

Le Coronavirus crée véritablement de l’insécurité : vais-je être en contact avec un porteur ? vais-je être malade ? est-il préférable que je reste au maximum chez moi ? l’école de mes enfants ferme, comment vais-je faire pour m’organiser ? dois-je faire des provisions ? dois-je renoncer à ce concert ? dois-je me préparer au pire ? comment prendre soin de moi et de mes proches ? mon emploi est-il impacté ? de quelles manières ? est-il raisonnable que je prenne le train ? que j’aille chez le coiffeur ? que je confirme ces déplacements professionnels ? etc.

Ainsi, que l’on soit de nature anxieuse ou non, le coronavirus vient nous chercher sur notre besoin de nous sentir en sécurité. Et a priori, plus le virus se rapproche de nous géographiquement, plus l’insécurité personnelle et collective, grandit.

Inégalité

En matière de stress et d’inquiétude, nous ne sommes cependant pas tous égaux. J’ai déjà eu l’occasion d’en parler plusieurs fois : la nature et l’intensité de nos réactions à divers stimuli sont personnelles. Exemple : nous n’avons pas tous peur de l’avion ni des araignées.

Face au Coronavirus, c’est exactement la même chose : certains ressentiront une grande angoisse, d’autres seront plus sereins. Et entre les deux, toutes les nuances possibles et évolutives.

Les personnes les plus impactées niveau inquiétude montreront une tendance à la sur-anticipation. C’est à dire à faire de multiples hypothèses sur ce qu’il pourrait advenir dans le futur. Ces ruminations mentales alimentées parfois par un besoin compulsif d’écouter les infos et les médias, généreront des tensions dans le corps, un malaise généralisé, une confusion émotionnelle, etc.

Et c’est sans doute à cet endroit que se situe à la fois le problème (et la solution : j’arrive :)).
Le problème ? Vivre dans le futur en élaborant tout un tas de plans hypothétiques sur la comète.

Si l’anticipation peut être utile, la sur-anticipation permanente nuit. Bien sûr, il nous faut a minima organiser nos vies et nos quotidiens en prévoyant telle ou telle chose, action, activité, tel RDV, etc. Mais lorsque nous ne vivons que dans le futur, nous ne vivons pas notre présent et ne pouvons pas en profiter puisque notre mental est ailleurs…

Un exercice simple et efficace

L’exercice que je vous propose a pour objectif de ramener le mental au présent (pour qu’il arrête de tourner comme le hamster dans sa roue) et dans le même temps de se connecter à des points de ré-assurance factuels.

👉🏼 Installez-vous confortablement. Selon le moment de la journée, vous pouvez vous asseoir ou vous allonger, en veillant à ne pas avoir froid ni à être dérangé.

Ajustez votre posture en cherchant en première intention à véritablement déposer votre corps sur le support choisi.

Commencez à suivre les mouvements de votre corps alors que vous respirez tranquillement.
Ressentez les mouvements dans votre ventre pendant une minute environ… dans votre cage thoracique pendant une minute environ… dans votre nez pendant une minute environ. Prenez le temps de laisser la détente et le calme s’installer en vous.

Posez l’intention qu’à chaque expiration, votre corps sera de plus en plus détendu. Suivez le rythme de votre respiration, sans chercher à modifier quoique ce soit et décidez qu’à chaque expiration, vous relâchez encore plus profondément vos muscles. Peu à peu, votre corps vous semble plus lourd sur son support.

Ressentez alors tranquillement chacun de vos points d’appui : votre dos, votre bassin, vos pieds par exemple. Votre tête, vos talons, si vous êtes allongé.

👉🏼 Puis, alors que vous êtes calme et disponible à vous-même, visualisez les personnes et les éléments / activités (etc) qui vous apportent de la joie et du plaisir dans votre vie. Toujours en prenant tout le temps dont vous avez besoin.

Laissez peu à peu un sourire intérieur s’installer en vous. Et peut-être qu’un sourire se dessinera aussi sur vos lèvres. Remplissez vous de tout ce bon dans votre vie d’ici et maintenant. Laissez s’infuser ce sourire en vous, simplement et agréablement.

Quand vous le souhaiterez et à votre rythme, vous pourrez ensuite reprendre « une activité normale » en prenant le temps de vous étirer, de bailler, de respirer 2 ou 3 fois à plein volume ou encore de bouger vos mains et vos pieds.

 

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2 Comments

  1. Rebeca Vargas

    This exercise arrives just at the right moment. I know how important is to breathe during stress time, but keep forgetting it 🙁 Anyway, I will do it and add what you mention, to think about persons or situations that make me feel happy 😊 Merci beaucoup Dominique. 🌳

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