Bah oui ! Pourquoi être positif ? Et puis que signifie « positiver » ? Est-ce devenir un adepte de la Méthode Coué « je vais bien, tout va bien » ? Est-ce voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide ? Est-ce préférer l’optimisme au pessimisme ?

Reprenons, voulez-vous.

Le Larousse définit positiver de la façon suivante :

Présenter, envisager quelque chose sous un angle positif, constructif, faire preuve d’optimisme.

Si la perspective est plutôt attirante, nous pouvons toutefois nous demander : pourquoi faire ce choix ? Et bien sûr, comment s’y prendre ?

1.       Positiver : pour voir plus clair dans nos soucis

Positiver implique une hiérarchisation naturelle de nos tracas. Et donc, une façon de les aborder, plus nuancée il semble. Je m’explique : j’ai raté mon train, je râle, je tape des pieds, je pleure, je crie ! Grrrr…. Puis j’enfile mes lunettes positives. Je constate que si je râle, si je tape des pieds, si je pleure, si je crie, cela a certainement la vertu de me défouler (et de laisser exprimer mon émotion : la colère), MAIS, mon train est parti sans moi quand même. Ainsi, que faire ? Sans doute reconnaitre que cette situation m’a mis en colère, prévenir de mon retard ceux qui m’attendent s’il y en a, puis prendre le train suivant et avant ça, s’octroyer quelques instants pour aller boire un café ou lire un livre tranquillement ou appeler une copine ou rêvasser ou faire de la sophrologie ( !)…  Les dommages sont réduits. Nous ne sommes pas pour autant au Pays des Bisounours mais que pouvez-vous faire de plus ? Rien. Ah si ! Sourire 🙂

2.       Positiver : pour rendre la vie plus belle

Lorsque nous positivons un peu plus, nous constatons quasi immédiatement combien la vie est plus douce et plus agréable. Positiver nous positionne dans la réalité objective (un des fondamentaux de la sophrologie). Notre perception est ancrée dans le présent : le fameux ici et maintenant. Nous sommes là, en conscience. Et c’est essentiel pour inscrire en nous ce qui est bon.

3.       Positiver : pour mieux vivre nos émotions

Positiver n’est pas un dogme « à tout prix ». Non. Positiver c’est apprendre à relativiser en écoutant véritablement ses émotions négatives notamment. Il est tout à fait possible de positiver une situation qui nous rend triste. Positiver n’amène pas à faire l’économie de nos ressentis, de nos sentiments, de nos sensations, de nos émotions : bien au contraire. Positiver rend les bons moments de la vie encore meilleurs et les plus difficiles plus doux. Pour autant, ce qui est vécu est réel, légitime, présent et bien là. Ce n’est pas se convaincre aveuglement que « tout va bien ». C’est accueillir ce qui est pour soi et en tirer le positif, ce qui est bon pour soi. La perte d’un être cher peut, avec du temps et l’accueil des émotions qui s’y rapportent, laisser place aux chouettes souvenirs, aux sourires, aux moments rares et uniques partagés…

4.       Positiver : pour ne pas céder au pessimisme

Nous avons chaque matin lorsque nous nous réveillons des centaines de raisons de râler, de nous inquiéter, d’élaborer des plans négatifs sur la comète. Et si ce n’est pas nous, ce sont peut-être nos proches ou nos collègues, etc. Tout est prétexte à se plaindre : la météo par exemple !  Dans ce contexte, comment garder son entrain et son sourire ? En positivant… et en ne se laissant pas embarquer par la morosité ambiante ! Ce serait contre-productif et cela enlèverait un peu de saveur à la vie…

5.       Positiver : pour choisir la voie de la confiance

Regardez autour de vous : vous connaissez certainement des personnes qui cultivent le positif. Elles semblent garder le sourire et vivre les évènements de leur vie avec philosophie. Elles ne sont pas stressées, elles avancent sur leur chemin avec confiance et accueil. Elles ont décidé de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide effectivement et cela leur réussit plutôt. Elles ont des a priori positifs plutôt que négatifs. Elles ont envie de laisser une chance au bon, à l’agréable et font en sorte de la générer. Elles sont donc actives dans leur optimisme ! Positiver c’est être actif dans sa posture. Cela entre d’ailleurs en résonance avec la 3ème « capacité » en sophrologie : la capacité d’espoir.

Alors votez « positif », vous ne serez pas déçu 🙂

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