Mettre l’enfant blessé en nous à la bonne place

Vous avez remarqué, on bloque toujours sur les mêmes « trucs ».

Une remarque, une critique, une attitude un peu distante, un silence,… Et c’est reparti : on est mal, on stresse, on doute, on rumine, on a peur. 

Pourtant, on est adulte. On a une certaine expérience de la vie. Mais non.

Même contexte même réaction. Angoisse, panique, peur, stress, culpabilité, etc.

Notre enfant intérieur, celui qui petit a souffert, se réveille, s’active, se manifeste.

Cet enfant n’a pas reçu assez d’amour ou pas assez d’attention, on ne lui a pas fait assez de confiance et donné suffisamment d’autonomie, on n’a pas pris en compte ses émotions, ses besoins, ses limites, on l’a peu câliné, considéré, écouté.

Bref, en chacun de nous réside un enfant blessé.

Il n’y a pas de coupables, il n’y a pas de parents coupables. Car eux aussi on fait avec ce qu’ils ont reçu (ou pas).

En attendant, chaque enfant grandit en s’adaptant à ce qu’il a reçu ou peu reçu ou pas reçu.

 

A l’âge adulte, quand ça continue nous traverser, il est temps sans doute, d’envisager de remettre notre enfant blessé à la bonne place. 

C’est tout l’intérêt de la thérapie : voir l’enfant blessé en soi, le reconnaitre, l’accueillir et le rassurer et le remettre à sa juste place.

C’est à dire : pas la 1ère.

Il est temps de prendre en main les choses, à partir de l’adulte que nous sommes devenus. A partir de la part adulte en nous.

Nous ne sommes plus des enfants « soumis », obligés de suivre le mouvement, d’obéir, de faire en sorte de ne pas faire de vague, de se conformer à des règles ou à des modèles pour être « validés ».

Nous sommes des adultes. Capables de dire, d’exprimer, de communiquer, de poser des limites, de faire des choix, de savoir ce qui est juste ou bon pour soi.

 

Ainsi, il est temps de laisser l’enfant blessé se relâcher enfin et de le rassurer en s’occupant de lui.

Etre un bon parent pour soi-même disent les psy.

En tout cas, un adulte suffisamment bon avec lui-même. 

Et lorsque l’enfant peut enfin souffler, être tel qu’il est car l’adulte s’occupe de lui inconditionnellement, alors, les peurs diminuent, les angoisses s’apaisent et le discernement, le libre arbitre font loi. 

C’est parfois un chemin difficile que celui de promouvoir son adulte et de repositionner son enfant intérieur mais quelle merveilleuse promesse de libération, de confiance, de bien-être. 

 

Si ce chemin vous appelle, vous touche ou éveille votre curiosité : contactez-moi. Je serais heureuse de vous y accompagner.

 

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