Et toi Maman, t’as passé une bonne journée ?

Lundi soir, en rentrant chez moi, j’ai demandé à mes deux fils de 8 et presque 6 ans, s’ils avaient passé une bonne journée. C’était la reprise après les vacances scolaires. Et nous savons, nous les adultes, comme parfois, cela peut être source de stress…

Tous les deux m’ont confirmé que leur premier jour s’était bien déroulé et qu’ils étaient surtout contents d’avoir retrouvé leurs copains.

Quelques secondes après, mon grand fils m’a dit :

« Tu nous demandes toujours si on a passé une bonne journée. Et toi Maman, t’as passé une bonne journée ?« .

En entendant ses mots, j’ai senti une émotion monter en moi. Une émotion d’amour et de gratitude. Mon petit grand garçon « s’inquiétait » de savoir si moi aussi j’avais passé une bonne journée.

Je lui ai répondu :

« Oui, très bonne journée, merci Chouchou de me le demander« .

Mon fils a enchainé directement :

« Toi Maman, de toutes façons, tu passes toujours de bonnes journées ».

J’ai reçu sa conclusion avec une immense joie ! Car il avait raison.

Je lui ai d’ailleurs dit que oui, comme je faisais ce que j’aimais, je passais de bonnes journées. Et qu’en plus, j’étais heureuse de les retrouver.

Tout à coup, ce bref échange m’a remise en perspective et c’est vrai que chaque jour ou presque, je mesure ma chance.

Puis, je me suis mise à penser à toutes ces femmes, à toutes ces mères. Celles que j’accompagne et toutes les autres.

Celles qui ne font pas un métier qui leur plaisent.
Celles qui s’épuisent à essayer de mener leur vie du mieux possible.
Celles à qui personne ne demande si elles ont passé une bonne journée.
Celles qui se sentent transparentes dans le regard de leurs proches.
Celles dont la vie n’est qu’une immense to-do list sans fin.
Celles qui aspirent à passer de bonnes journées mais dont la vie est une lutte quotidienne…
Celles qui s’oublient en veillant au bonheur de leurs proches.
Celles qui sont perpétuellement dans le faire, et ont oublié d’être.

J’ai eu comme un pincement au coeur. Parce que justement, aider toutes ces femmes, devenues mères pour certaines, définit précisément ce que j’estime être ma mission de vie. La vie de toutes ces femmes me touche.

Car nous avons toutes (et tous) le droit d’être sereines, heureuses, aimées, et de nous accomplir.

Mais c’est vrai aussi que pour cela, parfois nous avons à apprendre ou à ré-apprendre à nous aimer. A nous autoriser à ré-équilibrer les choses quand elles ne sont plus justes. A guérir nos blessures et à apaiser nos peurs. A prendre confiance en nous.

C’es possible. C’est accessible. C’est un but atteignable. C’est ce message-là que j’avais envie de transmettre dans cette Chronique Boostante.

Pour que nous soyons de plus en plus nombreux à passer de bonnes journées… ❤️

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