4 mots à éviter pour rester libre

Quatre mots ? Oui quatre, qui me sont chers.

Il y en a sûrement d’autres.

Mais commençons par éviter ces quatre là, ce sera déjà une belle avancée !

 

1 & 2/ Toujours & Jamais

Les deux premiers mots fonctionnent ensemble. Je les regroupe.

Toujours et Jamais sonnent limitants à mes oreilles.

Comme s’il n’y avait pas d’alternative, de plan B, de nuances, d’ouverture.

Je les utilisais avant et je ne me rendais pas compte que cela m’enfermait et enfermait tout ce qui était à côté de ces mots dans mes phrases.

Exemples :

J’ai toujours été nulle en maths.
Je n’ai jamais été douée pour raconter des histoires drôles. 
Je suis toujours à l’heure. 
Je ne sais jamais quoi répondre quand on me titille. 

D’une part, ces « vérités » sont fausses.
Personne n’est né nulle en maths, pas doué pour raconter des histoires, absolument jamais en retard, totalement dépourvu de répartie.
Personne.

D’autre part, cela restreint, limite, met un point final.

Tout le contraire de la vie quoi…

Alors, stop les toujours et les jamais !

 

3/ Tu

Le « tu » tue disent les experts en communication. Et ils ont raison !

En commençant nos phrases par « tu », nous prenons une voie glissante. Car parler sur l’autre n’a pas d’intérêt. Sur le fond je veux dire.

Quant à la forme, elle mène au conflit, aux tensions, aux disputes. Car l’ego de l’autre est alors… déclenché !

Exemples :

Tu ne ranges jamais ta tasse ! 
Tu devrais consulter un psy. 
Tu veux toujours avoir raison.
Tu penses à répondre à mon email ? 

Personne ne devrait parler sur l’autre ou à la place de l’autre.
Car personne ne sait mieux que soi ce qui est bon, juste, utile, etc. pour soi.

Ainsi, il s’agit de commencer ses phrases non pas par « tu » mais par « je » et d’ajouter une demande adressée à l’autre, plutôt qu’une injonction, un conseil ou un jugement.

Tu ne ranges jamais ta tasse devient : J’ai besoin d’ordre, peux-tu ranger ta tasse s’il te plait ? 
Tu devrais consulter un psy devient : Je suis inquiet(e) pour toi, comment te sens-tu ? Aimerais-tu l’aide d’un psy ?  
Tu veux toujours avoir raison devient : Je ne me sens pas écouté(e) / entendu(e) quand je dis quelque chose. Peux-tu entendre ce que j’ai à dire sans vouloir essayer de me convaincre stp ? 
Tu penses à répondre à mon email ? devient : J’ai besoin en urgence de ton avis sur le dossier Truk, pourrais-tu répondre à mon email dès que possible stp ?  

Je ne sais pas pour vous mais il me semble que c’est plus harmonieux, plus fluide, plus collaboratif, non ?

Ce switch verbal n’est pas facile à faire je vous l’accorde mais il est salvateur !

 

4/ Echec

Je n’aime pas ce mot, je le trouve trop dur, trop jugeant, trop dévalorisant.

Selon moi, l’échec n’existe pas. Au pire, nous avons fait une expérience… qui nous a apporté quelque chose : un point de vue, un ressenti, un constat, une information.

Exemple : « Ma vie sentimentale est un échec« .

Cette phrase est terrible et tellement enfermante…
Elle signifie que tout est foutu pour « toujours ». Qu’on ne sait pas faire, qu’on ne saura sans doute « jamais ».

Non.

Cela est faux.

Il y a certainement à y regarder de plus près pour s’épanouir sentimentalement. Qu’est-ce qui « coince » ? Y a t’il des difficultés, des peurs, des traumatismes anciens ? Sur quoi agir pour se sentir mieux ?

Il n’y a donc pas de fatalité ! Et c’est une bonne nouvelle non ?

 

Quel rapport avez-vous à ces mots ? Dites-moi en commentaire 😉

 

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