Ces temps-ci, on parle beaucoup de la charge mentale. Ici par exemple.

Vous savez, ce truc qui fait que nous les femmes (oui, ça concerne surtout les femmes…) nous avons la tête bouillonnante de multiples TO DO LIST – en permanence.

Nous sommes au top de l’organisation de la smala et de son bien-être.

Pour autant, à force de prendre soin des autres et après plusieurs crises et signes (que l’on n’écoute pas en soi), on finit par péter un plomb !

 

Pourquoi ?

Trop de trucs à penser, à faire, à ne pas oublier, à prévoir, à noter, à préparer… !

Trop de sollicitations des uns des autres (mamannnnnnn il est où mon tee-shirt ?), l’impression d’être en mission tout le temps (mission linge, mission courses, mission boulot, mission rangement, mission devoirs, mission ménage, mission médecin, mission repas,…).

Le sentiment d’être responsable de tout, de détenir un savoir « domestique » unique, d’être la seule à pouvoir faire (correctement) telle ou telle chose.

Et du coup, pas assez ou plus du tout de temps (de pris) pour se reposer, pour s’occuper de soi, pour apprécier la vie, finalement…

Bref, voici un magnifique objet de paradoxe :

Je gère tout

MAIS je hurle – parfois/souvent/tout le temps – à qui veut l’entendre que (pardon d’avance), deux points ouvrez les guillemets :

« Putain de bordel de merde, j’en ai ras le cul de tout gérer !!! »

[Version polie (mais force est de constater que c’est moins… percutant :

« Saperlipopette, je suis épuisée par tant de tâches »…].

 

Comment remédier à cette situation (attention : sortie de zone de confort en vue !) ?

1/ Res-pi-rer !

Chaque matin ou chaque soir, debout ou allongée :
– poser une main sur son ventre
– inspirer par le nez en gonflant bien le ventre puis les poumons
– bloquer quelques instants la respiration et prendre conscience de son corps
– souffler par la bouche longuement et lentement
– accueillir les sensations présentes dans votre corps, sans les juger.

A refaire 3 fois de suite, EN CONSCIENCE (c’est à dire, sans penser à la liste de courses mais plutôt à ce qu’on fait).

 

2/ Prioriser (réalistement) sa journée (et donc déléguer, reporter, abandonner)

Que cela soit au travail ou à la maison, nul n’est tenu à l’impossible (phrase à écrire sur des post-it et à coller partout !).

Pour ne pas finir lessivée, apprendre d’urgence à :
prioriser sa journée de façon réaliste
– faire chaque tâche prévue EN CONSCIENCE (c’est à dire sans penser à la suivante)
déléguer 30% des tâches
reporter ce qui n’est pas urgentissime et qui peut l’être
abandonner ce qui n’est pas réellement pertinent.

Ce point nécessite (vous l’avez compris) d’apprendre à demander de l’aide !

Oui je sais « vous ne savez pas faire, vous n’aimez pas cela, vous avez peur de déranger ». Eh bien à partir de maintenant, vous allez le faire, vous allez apprécier l’effet que ça fait d’être aidée et si vous dérangez, au pire on vous dira « non« , ce qui n’est pas gravissime.

Que risquez-vous ? Rien.

C’est juste un truc entre vous (la vraie) et vous (celle qui veut être parfaite et au top en permanence pour qu’on l’aime – sur cette thématique, lire ou relire aussi ces articles : ici, ici et …).

 

3/ Revigorer son plaisir

Quand les journées ressemblent à des marathons ou à des tempêtes : où est le plaisir ? Où est le plaisir des choses simples de la vie ? Celui des moments partagés, remplis de joie et de rires ?

Il y en a sûrement mais c’est un peu comme s’ils étaient planqués ! C’est à dire masqués par tout le reste (ce qu’il faut faire).

Pour y remédier, se saisir d’un petit carnet et noter chaque soir 2 ou 3 choses qui vous ont fait plaisir durant la journée.

Une belle conversation, une pause au soleil d’automne, une bonne nouvelle, un compliment, un plat savoureux,…

L’objectif c’est véritablement d’aller chercher le positif là où il est. Et il est là. C’est une question de conscience.

 

4/ Prendre du temps pour soi

C’est souvent là que le bât blesse.. Du temps pour soi, on n’en prend pas. En fait.

On pourrait mais (il y a toujours un « mais » !), on ne le fait pas car il faut, il faut, il faut, il faut….

Résultat, un jour, on se demande : mais qui s’occupe de moi ?

Réponse : personne.

Car qui sait mieux que vous ce dont vous avez besoin ?

Même réponse : personne.

Il est donc important de prendre du temps pour soi. Je le dis souvent dans mes articles mais c’est essentiel. Et ce, sans culpabiliser.

Prendre du temps pour soi, ce n’est ni devenir égoïste, ni quitter le bateau. C’est juste se rappeler qu’on existe aussi.

J’entends souvent des clientes (oui, plus souvent les femmes…) dirent :

Avant je faisais du sport mais plus maintenant.

Avant je lisais beaucoup mais je n’ai plus le temps…

Avant j’aimais bien jouer de la musique mais j’ai laissé tomber.

Erreur ! Ces activités, c’est du plaisir en barres ! C’est de la motivation, des sourires, de la dopamine, c’est de la stimulation, des bols d’air, de l’énergie, etc.

En abandonnant ces activités plaisir, vous vous abandonnez vous.

Si vous avez du mal à les re-pratiquer, relisez le point 2 😉

 

Dernier point en forme de cerise sur le gâteau : vous constaterez en commençant – à votre rythme – à mettre en place l’une et/ou l’autre des pistes proposées, que tout votre environnement bougera avec vous. 

Et ce n’est pas cet environnement qui aura changé, ce sera vous qui vous serez décalée.

L’énergie se remettra à circuler et l’harmonie entre votre mental et votre corps, ré-apparaitra…

Alors qu’attendez-vous ? 😉

 

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