2 précieuses clés pour une rentrée plus sereine
Nous ne sommes que fin août et déjà le stress accourt !
C’est comme si notre cerveau était passé en mode survie.
On anticipe, on appréhende, on cogite, on craint, on rumine, on court,… bref : les bénéfices des vacances semblent enterrés définitivement.
Pourtant, en utilisant les 2 clés qui vont suivre, on a les moyens de vivre cette période plus sereinement.
Ces 2 clés, on les avait naturellement adoptées pendant les vacances : notre corps et notre esprit pour seuls guides.
Alors pourquoi ne pas continuer ?
Après tout la rentrée n’a pas obligation de sonner comme une punition.
Comme un moment où ce qui était cool et agréable s’arrête.
Comme une période où on doit serrer les dents.
Comme une ère de stress, d’angoisses, de tensions, de négatif…
Non. La rentrée n’est pas une fatalité.
Regardez ce qui vous plaisait pendant les vacances. Et continuez de le faire. C’est aussi simple que ça.
Bien sûr, nous avons des obligations, des contraintes, des choses à faire MAIS rien ni personne n’a dit que cela devait être pénible.
Encore faut-il s’écouter et prendre soin de soi, au rythme de soi (au maximum).
1 – Nos sensations comme boussole
Je suis certaine que pendant vos vacances, vous étiez très connectés (sans vraiment en prendre conscience) à vos sensations et à ce que votre corps vous demandait : manger, bouger, dormir, se baigner, se faire plaisir, marcher, etc.
C’est pour cela que pendant les vacances, on se lève plus tard, on déjeune à 15h, on traine à la plage jusqu’à 20h par exemple.
On suit le rythme de nos sensations, on écoute naturellement le mouvement de notre être.
Et non celui de la pendule qui dit « c’est l’heure ».
L’heure de quoi ? De qui ? Pour qui ? Pour quoi ? On se le demande…
Alors, même à la rentrée, restez connectés à vos sensations. Ménagez la chèvre et le chou au maximum.
Vous avez faim à midi alors qu’habituellement tout le service va déjeuner à 13h ? Ecoutez-vous. Ce n’est pas un aveu de rejet envers les autres, c’est juste un besoin physiologique à satisfaire. Vous pouvez l’exprimer de façon simple : j’ai faim, je vais aller manger, ça intéresse quelqu’un ou on se retrouve tout à l’heure ?
Idem pour le besoin de marcher, d’être seul, de rire, de dormir, de calme, de mouvement, etc. Vous savez faire. Continuez.
Sinon vous risquez de vous remettre dans un rythme qui n’est pas tout à fait le vôtre ni tout à fait adapté à vos besoins… et arrivée la Toussaint, vous serez épuisés, lassés, démotivés…
2 – S’accorder un temps d’adaptation
Vous avez remarqué ce truc ? Quand on est en vacances, on n’est pas tout de suite en vacances. On a besoin de quelques jours voire de deux semaines pour commencer à sentir qu’on décroche, qu’on relâche, que notre organisme a changé de mode.
Ainsi, à la rentrée, pour éviter de vous faire mal, faites la même chose ! Quand on rentre, on n’est pas encore tout à fait rentré.
Réadaptez vous doucement. Tranquillement. A votre rythme.
Aucune obligation à être au taquet le lundi matin à 9h comme si vous n’aviez pas quitté le navire du tout !
Tout le monde vit des changements régulièrement. Regardez pour les semaines qui alternent travail et week-end, regardez pour les saisons, pour les années, pour les changements de vie (déménagement, naissance d’un enfant, mutation, deuil, maladie, études,…).
Nous les humains, nous sommes tout à fait en capacité de nous adapter mais il nous faut un peu de temps. Pas forcément longtemps mais cette transition est nécessaire.
Pour tous. Même pour ceux qui font « staïle » (comme disent mes fils).
Nous ne sommes pas des robots.
Nous sommes des êtres humains naviguant sur les nuances de la vie… #poètiquerentrée
Alors, que vous soyez déjà rentrés ou pas encore, observez comment vous vibrez ces deux clés ?
Les aviez-vous en tête ?
… Ou pas du tout ?
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