Et si on arrêtait de vouloir « réussir » nos vacances ?

Ça démarre à la machine à café ou sur le palier :
– Alors tu prends des vacances cette année ?
– Oui, j’ai posé 3 semaines en août.
– Et tu pars ?
– Oui.
– Où ça ?
– En Nouvelle Zélande.
– Ah… d’accord.
– Et toi ? Tu pars ?
– Oui en camping sur l’ile d’Oléron, comme chaque année !

A ce stade, les projections, les petites voix intérieures et les « a priori » se déchainent En Nouvelle Zélande, ah bah ça va cool la vie… Ça doit couter une blinde ! L’ile d’Oléron encore, mouais… et puis en camping, au secours…

A ce stade, moi j’ai envie de dire : mais qu’est-ce que ça peut faire ? Que chacun fasse ce qui lui plait !

Pour avoir l’impression de réussir ses vacances, l’un « doit partir loin » et l’autre « doit » retrouver les mêmes camarades au même endroit à la même période…

And so what ?

« Réussir ses vacances », ça sonne comme « réussir sa vie ». A mon sens, ça ne veut rien dire. C’est à mettre dans le même panier que : « être heureux » ou « accéder au Bonheur (avec un grand B) ».

Un immense truc qui fait peur, tellement il parait inaccessible.

Et si on arrêtait de vouloir « réussir » nos vacances ?

Peut-être qu’on accueillerait juste ce qui vient avec simplicité ? La pluie par exemple ? Car après tout, pourquoi pas ? Il pleut c’est vrai. On ne peut pas aller à la plage ou faire du vélo… Mais peut-être peut-on faire des crêpes ? Faire un jeu ? Lire ? Se raconter des histoires drôles ?

Et puis si le trip de votre collègue c’est de partir en Nouvelle Zélande, eh bien qu’il y aille ! Et si vous votre délire, c’est d’aller camper à Oléron avec vos potos, et bien faites donc ! On peut aussi rester chez soi après tout…

[Je me rends compte en écrivant que dans cet article, il y a finalement deux idées] :

–          1/ « Chacun son délire » ! Faites ce qu’il  vous plait et laissez les autres faire ce qui les tente…  Après tout, on est tous différents, il y en a pour tous les goûts (et accessoirement pour toutes les bourses…).

–          2/ « Ne nous mettons pas la pression » ! [Et en réalité, c’est surtout de cela dont j’avais envie de vous parler…]. Loin ou près, quelle importance ? En France, à l’étranger ou chez soi ? Chez mamie ou dans un 12 étoiles ? En solo ou pas ? Au soleil ou pas ?

Les critères de « réussite » de vos vacances, vous seul pouvez les définir (et encore… est-ce nécessaire ?) ! Ne cédons pas à la mode qui rabâche « cette année il faut partir à tel endroit pour être in ». Ne cédons pas aux injonctions « il me faut absolument un panama ou une fouta pour cet été » !

On ne peut pas « réussir » des vacances à mon sens. On peut plutôt s’écouter et entendre ce qui nous fait plaisir (et non « ferait » plaisir). Et puis une fois sur place (à l’étranger ou chez soi), ce n’est pas juste ça qui va faire que l’on « réussit » ses vacances. Encore faut-il passer de bons moments, selon ses envies… Ce n’est pas parce qu’untel part en Nouvelle Zélande que ça y est tout est nickel, parfait… Ce n’est pas parce que l’on retrouve toute sa clique à Oléron comme tous les ans, que l’on a la garantie que la quinzaine va être « réussie » !

Finalement, que l’on travaille ou pas, que l’on parte ou pas, on en revient toujours au même. L’idée c’est d’être bien, c’est savourer l’instant présent, s’écouter pour mettre en accord ses ressentis, ses pensées et ses actions….

Rappelons que « vacances » vient du latin « vacans » qui signifie « être libre »… 🙂

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