Commencer un travail sur soi est une décision importante. Elle résulte d’un long processus et surtout de beaucoup de souffrance… Elle apparait lorsque le regard sur soi change en devenant (enfin) bienveillant et protecteur.

En entamant « quelque chose » ou « en allant voir quelqu’un« , on souhaite déposer notre paquet de mal-être, s’en débarrasser, arrêter de souffrir, fonctionner autrement, de façon plus juste pour soi et « se prendre en main« …

« Se prendre par la main » aussi, sans doute.

 

Saluer sa conscience

Ce qu’il se passe alors, c’est que l’on passe à une autre étape. Car rappelons-nous qu’au tout départ, nous étions dans le déni – en état d’inconscience.

Un problème moi ? Pfff n’importe quoi !

Puis vient le moment de la prise de conscience, du ras le bol général visible et senti… Nous entrons alors en état de conscience passive. Passive car nous ne changeons rien pour autant. Nous subissons, nous souffrons, nous tournons en rond, nous espérons que, nous attendons…

Je ne me sens pas bien, c’est vrai… Mais ça va aller.

Bien que cette étape puisse durer longtemps (voire éternellement) chez certaines personnes… chez d’autres, elle prend fin lorsque les inconvénients sont majoritaires et que le mode survie n’est plus concevable. Vient alors le temps de la conscience active. Celui où nous disons STOP !

#bravo #bigupàmoimême #itsover #c’estquandlebonheur

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Chacun cherche son choix

Il faut alors se mettre en quête de celui ou celle qui pourra nous aider. Et là, j’ai remarqué un truc génial : nous mettons nous-mêmes sur notre route ce dont nous avons besoin.

Alors ouvrez vos yeux, vos oreilles, votre feeling… votre thérapeute est là autour de vous.

Faites-vous confiance, écoutez-vous (c’est d’ailleurs ce que vous commencez à faire ;)). Bouche à oreille, lecture, blog, article, surf sur le web, voisinage… Qui croise votre route ?

N’oubliez pas que le chemin que vous allez parcourir nécessite une relation thérapeutique basée sur la confiance. N’hésitez pas à appeler, échanger, négocier une séance d’essai, vous caler mutuellement de façon satisfaisante, etc.

Et au final, faites « comme vous le sentez » (ah que j’aime cette expression !)… Sentez-vous libre de choisir qui, comment, combien, quand, où.

 

Le temps autant

Bien sûr, il va falloir du temps… Et ça ce n’est pas vraiment un truc dont on a envie au début. On veut du résultat et du concret !

Sauf que si vous voulez vous défaire de 20, 30, 40, 50 ans de fonctionnement non-épanouissant, il faut se donner du temps. Se l’offrir véritablement. Le processus commence dès que vous prenez la décision de vous faire accompagner. Et une fois lancé, laissez faire… laissez agir. Laissez remuer ce qui doit l’être. Là encore, faites-vous confiance.

 

Oubliez le long fleuve tranquille 

Un « travail sur soi » est un cheminement totalement personnel. On ne sait jamais comment cela va se passer. Parfois, on aura le sentiment de faire des pas de géant ! Puis ensuite, on regrettera que ça n’aille pas plus vite… Parce que certains moments sont encore douloureux.

Pour autant – et comme je le dis souvent à mes client-e-s – on ne revient jamais à la case départ. De façon plus ou moins perceptible, c’est vrai. Mais peu à peu, on finit par récolter des fruits. 

On les récolte de façon inattendue, dans une situation concrète du quotidien par exemple. On se rend compte que Tiens ! Nous n’avons pas réagi comme d’habitude.

 

A vous de jouer (ou pas…) à présent, en espérant que ces 4 pistes vous auront été utiles 😉

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