C’est long parfois de travailler sur soi.

Oui c’est vrai.

Vous décrochez votre téléphone, vous prenez (enfin) rendez-vous avec un(e) thérapeute.

Vous attendez quelques jours.

Puis vous exposez votre problème, votre démarche, vos attentes…

Et ensuite ?

Le « travail » commence. Comme pour un accouchement.

Et parfois c’est long. Des semaines, des mois, des années.

Un temps incompressible de détricotage et de retricotage.

Un espace précieux de relâchement, d’abandon, d’authenticité, de sensations, de réflexion…

Alors forcément, certains jours, on s’impatiente…

C’est long… Je ne vois pas mes avancées… Je souffre encore tellement… Je lutte pour ne pas reproduire mes mauvais fonctionnements… Je me sens encore si mal…

Cela fait partie du cheminement.

Seule l’expérience peut ancrer de nouvelles « habitudes », une nouvelle vision, de nouveaux comportements.

Il faut donc travailler sur soi et vivre sa vie en même temps.

Comme je dis à mes clients, nous travaillons à « couler du béton armé (sous entendu instaurer de nouvelles bases, plus justes pour la personne, plus épanouissante, solides et structurantes)… Mais il faut ensuite attendre que ce béton armé sèche »…

Ce temps de séchage peut être douloureux, c’est vrai.

Mais il est utile.

Pour ne plus jamais se laisser souffrir comme avant.

Lao Tseu lui exprime cette idée de la façon suivante – plus nature que BTP 😉 :

Le plus grand arbre est né d’une graine menue.

Eh oui 😉

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