Quels sont vos propres enfermements ?

Nous les humains, nous avons l’art et la manière de nous créer des problèmes là où il pourrait ne pas y en avoir.
Et le pire, c’est qu’ensuite nous nous plaignons.

Ces enfermements peuvent prendre différentes formes :

  • un travail qui ne nous intéresse plus ou qui nous rend malade de stress,
  • une relation amoureuse toxique
  • des peurs, des doutes, des freins, des croyances limitantes sur ce que nous pouvons faire (ou non)
  • des idées tranchées, définitives qui nous bloquent dans notre cheminement
  • des blessures du passé qui font encore mal et qu’on ne parvient pas à guérir
  • des obligations, des contraintes que l’on se met pour donner le change et ne pas décevoir
  • etc.

Tous ces enfermements finissent pas faire partie de notre vie

On sait qu’ils sont là et par moment on râle à leur propos mais au final, c’est un peu comme si on s’y était habitué.
On finit par « faire avec » au lieu d’imaginer qu’on devrait plutôt œuvrer à « faire sans ».

Alors, à l’heure de la fin de ce cycle annuel, n’est-il pas temps de se libérer ?
De libérer nos potentiels, nos ressources, nos talents et toute notre force !

En identifiant le plus honnêtement possible avec nous-même, quels sont nos propres enfermements. Sans nous juger (évidemment).
Après tout, nous faisons ce que nous pouvons.

Un rituel de changement

Pour les identifier, peut-être pouvons nous, nous poser tranquillement et lister ce qui aujourd’hui nous limite. Nous enferme. Nous fait nous sentir dans la contrainte ou bloqué(e).

A chaque « problématique », nous pouvons écrire une lettre nous adressant directement à elle :
Chère relation toxique,
Cher emploi épuisant, 
Chère peur de la solitude, 
Chère peur de ne pas être à la hauteur, 
Chère fatigue chronique,
Etc. 

Nous pouvons la remercier pour ce qu’elle nous amène à découvrir de nous-même.
Nous pouvons la remercier pour la leçon qu’elle nous transmet.

Puis, nous pouvons lui dire au revoir. Lui dire que nous avons décidé de faire sans elle. Que nous sommes capable de faire sans elle et que nous allons nous donner l’occasion d’essayer.

Car nous avons des ressources en nous pour y arriver.
A ce stade, nous savons peut-être ce que nous avons envie de laisser mais peut-être pas vers quoi nous allons.
C’est OK.
L’essentiel étant de faire de la place.
Un peu comme quand on fait le tri dans son dressing. Nous n’avons pas encore de nouvelles piles de vêtements à y mettre mais nous sentons qu’il est nécessaire de ranger, de trier, de vider, de faire de la place à la nouveauté.

Pour finir, nous pouvons réfléchir à ce que nous allons faire de cette lettre. Peut-être la ranger pour la relire dans un an ? Peut-être la bruler ? Peut-être la déchirer ? Peut-être la compléter plus tard ?

Peu importe. Le processus de changement est lancé.
Sortir de nos enfermements, c’est devenir plus libre.
Libre de nos choix, libre de notre vérité.

Ca demande du courage, de la patience, de la confiance, de la lucidité, de l’humilité et sans doute encore des tas d’autres ressources mais nous avons tout en nous.

Tout.
A nous de nous en rappeler régulièrement…

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