Que ferais-je si je n’avais pas peur ?

C’est la question que je me pose au moins 2 fois par jour 🙂 Une sorte de mantra qui me guide à partir du bon endroit.

Je m’explique :

Au fond, si on y regarde de plus près, la plupart de nos choix sont faits avec notre mental.

Analyse, évaluation du pour ou du contre, stratégies, projections, hypothèses, etc.

Notre mental prend les choses en main et fait ce qu’il préfère faire : nous alerter.

Oui car il a emmagasiné toutes nos expériences les plus douloureuses et difficiles comme les plus agréables et à partir de cette banque de données, il nous guide pour que nous ayons le moins mal possible. Il nous met en sécurité en quelque sorte.

Pour faire cela, il se connecte et écoute nos peurs, nos doutes, nos craintes, nos insécurités.

Alors évidemment, nous, comme nous ne voulons pas souffrir ou éprouver de l’inconfort ou être déçue/jugée/abandonnée… etc., nous écoutons notre mental.

Nous prenons des décisions à partir de ce qu’il nous dit. Il sait lui, il a analysé la situation. Nous pouvons nous fier à lui après tout.

 

Sauf que…

(il y a toujours un « sauf que » ou un « mais » quelque part !).

Sauf que notre mental analyse à décide à partir de cet espace en nous qui est rempli de peurs et de manque.

Nos choix font ainsi écho à quelque chose qui est serré, tendu, stressé, vide, gêné, apeuré, effrayé… en nous. Ils viennent combler ces espaces de peurs et de manque pour apaiser notre mental.

Au final et de cette façon, nous régulons au mieux nos peurs mais assez vite apparait une insatisfaction, une frustration, un sentiment de ne pas être heureuse, de ne pas être alignée, comblée, de ne pas avoir fait redescendre son stress, de ne pas s’épanouir, de ne pas avoir « réglé la question »,… sans parler de toutes les somatisations dans le corps.

(C’est à ce moment-là généralement que mes client(e)s prennent contact avec moi).

 

Le problème, où est-il ?

On a beau se le dire : « je fais tout pour que ça marche », « je me donne à fond pour que ça avance », « je prends des décisions pour aller de l’avant », « je fais en sorte que tout le monde soit bien », « je suis une personne fiable, engagée, motivée et pourtant j’explose intérieurement »…

On a beau continuer, l’épanouissement n’est pas au rendez-vous.

 

Le problème se trouve… dans l’espace à partir duquel on prend nos décisions. Et en se posant la question « Que ferais-je si je n’avais pas peur ?« , nous nous plaçons dans le bon espace pour créer la vie que l’on désire vraiment.

Le bon espace ? Celui du cœur, de l’élan, de l’envie, de la spontanéité, de la légèreté, de l’enthousiasme !

Regardez chaque domaine de votre vie : le travail, le couple, les relations, la famille, les amis, votre hygiène de vie, vos loisirs, votre logement, vos projets en général… et posez-vous la question « Que ferais-je si je n’avais pas peur ?« .

 

Ce qui vient spontanément est la direction à prendre. En toute confiance.

Car notre mental nous met véritablement des bâtons dans les roues ou plutôt des croyances limitantes dans le crâne.

Evidemment, le choix du cœur ressemble parfois comme un saut en parachute. Mais au final, il est vibrant, vivant, guidé par un élan puissant. 

Depuis que j’ai intégré cette question, je m’autorise beaucoup plus de choses et c’est trop bon ! Et ce que je constate ? Bah rien de spécial. Il ne se passe rien de tout ce que j’avais craint ou appréhendé. C’est moi toute seule qui me faisait des nœuds au cerveau…

 

Essayez, vous verrez. Le gain en termes de liberté et d’alignement est fou.

Et si vous sentez que vos peurs vous empêchent souvent d’être vous-même et de faire ce que vous aimeriez faire : je vous offre une séance Découverte pour vous écouter, vous proposez mon regard ainsi que des pistes d’évolution. Cliquez ici pour réserver votre séance 😉

 

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