Notre corps : ami ou ennemi ?

Cette semaine dans mes accompagnements, avec deux de mes clientes (elles se reconnaitront, je les salue !), nous avons très spécifiquement parlé de leur corps.
Le corps est au cœur de mon approche, au même titre que les émotions.

Pour l’une comme pour l’autre, ces derniers temps, leur corps les fait souffrir.

Douleurs, inconfort, suspicion de maladie… Tout à coup, leur corps a semblé leur jouer un mauvais coup.

Résultat ?
Une mise à distance.
Un rejet.
Une perte de confiance en leur corps.
Un sentiment de trahison.
Un détachement.
Une dissociation.

Et c’est bien normal.

Quand quelque chose nous gêne, nous fait mal, nous tourmente, nous faisons un pas de côté pour moins souffrir, moins sentir, moins subir.

Nous ne le faisons pas forcément consciemment. C’est une sorte de processus normal.

Nous nous coupons d’une partie de nous-même.

Notre corps qui suivait le mouvement, tout à coup nous trahit.

Notre corps qui ne demandait rien à personne et qui faisait son boulot de corps, se manifeste violemment.

Notre corps avec qui les liens étaient plus ou moins fluides selon les jours, nous plante un couteau dans le dos.

Cela renvoie à la question : suis-je mon corps ou ai-je mon corps ? Ai-je le sentiment d’être mon corps ou d’avoir un corps ?
En cas de problématique, de douleur ou de maladie, notre corps prend systématiquement une place extérieure. On le regarde de « loin ». On a un corps qui dysfonctionne.

Nous ne pouvons plus être notre corps. Nous en faisons un objet à part et distinct.

C’est notre mental qui prend le relai pour nous dire « il faut que je m’occupe de mon corps« . Mais ça ne marche pas.

Ca permet juste de se sécuriser émotionnellement, de sentir qu’on agit. Mais ce n’est pas tout à fait au bon endroit.

Le mental est beaucoup trop logique, cadré et raisonnable pour accueillir le corps. Il guide à coups de « il faut » en nous éloignant du « je ressens »…

Alors, c’est peut-être contre-intuitif mais la voie d’apaisement sera elle aussi du côté du corps. Ou plus exactement : du rapport à notre corps. Car comment aimer ou aider quelqu’un qu’on aime moins ou qui nous a trahi ?

Pour faciliter cette reprise de contact intérieur, nous pratiquons l’Intégration par Mouvements Oculaires (IMO) ou l’Emotional Freedom Technique (EFT).

Ces techniques que j’affectionne particulièrement, permettent de libérer le blocage émotionnel qui éloigne du corps, pour ensuite, mieux l’entendre, l’aimer davantage et l’accueillir, même « dysfonctionnant ». Ce sont des outils de réunification de soi et d’apaisement, efficaces.

Alors, que votre corps soit certain jour votre ami et certains jours votre ennemi, la solution se trouve toujours auprès de lui, avec lui et en lien avec lui.

Ca parait difficile, compliqué, impensable pourtant c’est (à mon sens) LA voie la plus puissante pour faire face à toutes ces épreuves de vie.
Ce que je ressens prédomine sur ce que je dois faire.

En tous cas, moi j’en suis convaincue…

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