Je n'arrive pas à méditer

Depuis plusieurs années, la méditation est devenue une activité disons « recommandée » pour se faire du bien et préserver son équilibre personnel. Mais je remarque aussi qu’elle sonne parfois comme : – LA chose à faire, – LA méthode que tout le monde utilise, – LA pratique in-con-tour-nable, – LA technique à connaitre absolument… Bref, comme une sorte d’injonction. Voire de mode. Résultats ? Certaines de mes clientes arrivent dans mon cabinet, épuisées, stressées, chargées mentalement et émotionnellement et me disent :
« J’ai tout essayé, mais ça ne marche pas. J’ai même essayé la méditation et je n’y arrive pas ! »
Elles ne comprennent pas pourquoi tout le monde s’emballe sur les bienfaits de la méditation alors qu’elles : elles ne « réussissent » pas à se poser, elles cogitent sans cesse, elles ruminent leurs problèmes, leurs contrariétés, elles s’ennuient au bout de 2 minutes, elles ne savent pas ce qu’elles « doivent » faire, elles ont honte de ne pas y arriver alors que « tout le monde médite », elles se sentent nulles et incapables. Effectivement, méditer alors que notre charge mentale nous écrase, qu’on souffre de stress chronique, de fatigue émotionnelle et que le corps somatise de plus en plus fort : est (à mon sens) extrêmement difficile voire contre-productif car mettant en « échec ». Car dans ces moments-là, se poser, se reposer, prendre du temps pour soi, profiter du moment présent, n’existe pas. Alors méditer… n’en parlons pas. Voici quelques pistes pour celles qui sont en difficulté avec la pratique de la méditation et qui se jugent négativement pour cela !

1/ Du bon sens

La méditation a pris une place importante ces dernières années, sans doute parce que nous avons de plus en plus de mal à vivre à un rythme juste. A un rythme humain. Les ordinateurs et les nouvelles technologies en général, ont « précipité » le temps, nous amenant nous les humains – à nous sentir obligé d’aller plus vite, de travailler plus vite, de travailler plus, de faire toujours rapidement, d’anticiper tout, jusqu’à nous épuiser mentalement, physiquement et émotionnellement. La méditation a pris une place importante ces dernières années pour répondre aux effets collatéraux de tout ça. Pour pallier les effets délétères de cette accélération généralisée. Alors, peut-être que pour commencer, il faut faire preuve de bon sens tout simplement, en se demandant : Après quoi je cours sans cesse ? Pourquoi ? Qui m’impose ce rythme de folie ? Suis-je à l’écoute de mes besoins et de mes limites ? Ai-je du mal à dire non ? Etc. Là résident déjà des pistes d’amélioration et des changements à opérer pour retrouver un rapport au temps, harmonieux. [Dans la continuité, téléchargez gratuitement mon ebook « Je cours après le temps en permanence !« ]  

2/ Reconnecter à ses objectifs

Méditer pourquoi pas ? Mais la question qui me vient c’est : pour quoi faire ? Quels sont mes objectifs ? Là encore, l’idée est de revenir à soi pour mieux cerner ses propres besoins (qui ne sont pas forcément ceux édictés par les médias ou les modes…). Besoin de se poser ? Besoin de se reposer ? Besoin de faire une pause ? Besoin de silence ? Besoin de calme ? Besoin de canaliser un mental bouillonnant ? [Pratiquez cette méditation sinon !] Besoin de prendre soin de soi ? Etc. La méditation représente UNE réponses parmi d’autres. Elle correspond à certaines personnes. Mais pas à toutes. Au même titre que le yoga, la trompette, le parachute, le shiatsu, le macramé, la zumba, la calligraphie, etc.  

3/ Etre indulgente avec soi-même

Si c’est vraiment la méditation qui vous attire MAIS que votre mental est souvent en mode écureuil dans sa roue, allez-y tranquillement. Les méditations guidées peuvent être particulièrement adaptées puisqu’une voix tranquille vous guide pas à pas dans votre séance. Cela permet de canaliser vos pensées et de vous aider à être dans la pleine conscience du moment présent. [Retrouvez mes méditations guidées sur ma chaine YouTube] Sachez que méditer s’apprend et demande de l’entrainement. Un peu comme tout ce qu’on apprend d’ailleurs ! On ne sait pas nager ou faire du vélo du 1er coup. Pour la méditation, c’est exactement la même chose. Démarrez avec des médiations de 10 min puis augmentez éventuellement, en fonction du temps que vous avez et de vos avancées. Si méditer 10 minutes vous convient, restez à 10 minutes. Personne ne vous attend avec un chrono ou une médaille. Méditer, c’est avant tout un moment pour soi et avec soi. Un moment de reconnexion que l’on s’offre. Il n’y a donc pas d’enjeu à mettre. Ni de séance « réussie » ou « ratée » !  

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