4 façons d'apaiser notre impatience

L’impatience… Voilà un sujet que je connais bien. Et qui me connait bien ! 😉 Je suis une impatiente régulière ou plutôt que je suis régulièrement impatiente. Pourtant, je me sens plutôt « outillée » dans la vie. Ma mission de thérapeute m’aide beaucoup. Mais quand même : l’impatience fait partie de ma vie. Par moment, elle me quitte et me laisse tranquille. Et là, c‘est le bonheur ! Sérénité, instant présent, lâcher-prise, joie,… Je vis au rythme réel de ma vie.   Alors, comme il y a quelques temps, j’ai refait « une crise d’impatience » (alors que cela faisait depuis le mois de décembre dernier que j’étais tranquille !)… et comme, parmi mes clientes, certaines sont traversées elles-aussi par l’impatience, j’ai envie aujourd’hui de vous transmettre 4 pistes que j’utilise pour vivre ces phases d’impatience le mieux possible.   L’impatience désigne notre incapacité à supporter d’attendre quelque chose (ou quelqu’un !). Cela ne va pas assez vite pour nous. Et, cela crée de l’inconfort en nous : agacement, énervement, stress, agitation, frustration, déception, etc.  

Nous pouvons nous poser la question : pourquoi cette impatience ?

Parce que nous aimerions que quelque chose arrive tout de suite. Parce que nous aimerions récolter les fruits d’un travail, d’une action, immédiatement (le plaisir, la satisfaction, la réponse à nos désirs, n’attendent pas !). Parce que nous ne pouvons pas faire plus pour atteindre instantanément notre objectif. Parce qu’il y a une attente imposée et qu’on n’aime pas ça 🙂 Bref, on trépigne. Et tant que tout ne va pas à NOTRE rythme, on trépigne, on râle, on ne vit que cette impatience-là, envahissante et pénible.  

1/ Lâcher-prise

La 1ère chose à faire ou à envisager, c’est tout « simplement » que nous ne pouvons pas tout contrôler (voir cette vidéo gratuite de 24 minutes à ce sujet !).  Et surtout pas le temps. Qui rappelons-le, est le même pour tout le monde. Ainsi, dans ces moments d’impatience, peut-être se demander : est-ce que j’ai fait tout ce qui est en MON pouvoir ? Est-ce que j’aimerais changer quelque chose qui n’est PAS de mon ressort ? Ce sur quoi je bute, est-il sous MA responsabilité ou PAS ? Si ce n’est pas ou plus de notre fait, lâcher. Laisser faire. Laisser vivre. Et considérer que nous avons fait notre maximum. Point.  

2/ Revenir au moment présent

L’impatience, c’est vouloir que le futur arrive dans le présent. Ce qui n’est pas possible ! Ainsi, pour faire baisser l’impatience, une piste consiste à revenir dans le présent, ici et maintenant. J’en ai déjà parlé moultes fois !  Revenir au moment présent, reste quand même la clé de beaucoup de nos maux… C’est un basique, mais quel pouvoir bienfaisant !  

3/ Se relaxer

L’impatience n’est pas exclusivement émotionnelle ou psychologique. Elle se manifeste aussi dans le corps, par le corps. Tensions, stress, douleurs sourdes, mouvements brusques ou brutaux, rigidité, raideurs ça et là, etc. Le corps encaisse et combat comme il le peut ce que le mental n’arrive pas à accepter.  Si le mental ne peut pas accepter, alors, prendre de son corps peut être une piste intéressante et efficace. C’est un peu comme vouloir se mettre à la méditation quand on est une grande hyperactive. Pas simple du tout… Il faut donc inverser. S’occuper de son corps avant tout. Le relaxer, le détendre, l’assouplir, le laisser bouger, marcher, respirer, s’étirer, etc. En la matière, tout est possible : marche, yoga, sport, méditation guidée, étirements,…  

4/ S’interroger

Si l’application des trois pistes précédentes, ne finit pas de tordre le cou à votre impatience, c’est qu’il est temps de s’interroger. Pour de vrai. Qu’est-ce qui est si difficile à attendre ? Qu’est-ce qui n’est pas supportable d’attendre ? Quelle émotion, sensation, cette attente éveille t-elle ? Pourquoi je ne parviens pas à faire confiance à la vie, à me faire confiance et à laisser venir ? Pourquoi je ne relâche pas ? A quoi me sert mon impatience ? Quels « bénéfices » je retire à ne pas vivre le moment présent ? Qu’est-ce que je veux éviter ? De quoi j’ai peur au fond ? Quelle est ma crainte ? Mon impatiente influence t-elle ma relation aux autres ? De quelle manière ? Etc. C’est l’heure de l’introspection constructive ! L’idée n’est pas de s’accabler de jugements ou de reproches, mais plutôt de s’ouvrir avec amour à soi-même. En mettant des mots sur ce qu’on ressent profondément, cela peut permettre de faire baisser la tension interne. On peut écrire par exemple. Celles qui me lisent le savent, j’aime particulièrement le duo « petit carnet + crayon » ! Tellement efficace pour se libérer de ce qui nous entrave sourdement… Alors, quelle(s) piste(s) allez-vous tester ?

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