Je l’aime bien cette question 🤔 Parce que la plupart d’entre nous répond : « bah oui il faut s’efforcer de tout bien faire dans la vie, de s’appliquer, de donner le meilleur de soi« .

Moui, c’est vrai.

Mais non. Pas tout à fait 🤪

C’est parti pour l’épluchage de ce sujet…. révélateur !

C’est une bonne idée si…

Vouloir et essayer de tout bien faire est une ambition respectable motivée sans doute par le besoin de satisfaction, de reconnaissance, d’accomplissement, d’action, etc.

Je le mets en lien avec l’un des quatre accords toltèques qui dit : « Fais toujours de ton mieux« .

Que cela soit dans notre vie personnelle, amoureuse, professionnelle, amicale, familiale, etc., nous cherchons à atteindre un but ou un équilibre ou un fonctionnement qui nous semble porteur de contentement et de joie.

Jusque-là, rien à redire 👌

 

C’est une mauvaise idée si…

… Si ça rend malade.

Point.

Mon seul et unique critère (je le dis souvent à mes clients…), c’est la souffrance.

Ainsi, lorsque nous nous mettons en quatre pour que tout soit bien, restons-nous dans une zone confortable ou avons-nous tendance à aller bien au-delà de nos limites ?

J’entends par « confortable » : agir de son mieux, en obtenir de la satisfaction ET savoir repérer et accepter ce que nous ne pouvons pas changer ou ce sur quoi nous ne pouvons pas agir.

Car bien souvent, nous souhaitons intervenir sur tout et ainsi, sur ce que nous ne pouvons pas maîtriser justement. Dans ces cas-là, ça coince, ça grince, ça agace, ça rend dingue, ça épuise, ça fait mal, ça fait peur, ça frustre… Nous nous en rendons malade peu à peu.

L’addition est alors beaucoup trop chère : il vaut mieux opter pour un plan baskets, c’est à dire : laisser et fuir 💨

Blague à part, qu’est-ce qui fait que nous avons du mal à lâcher prise ? A laisser aux gens leurs responsabilités, leur expérience, leurs choix, leur chemin ?

Qu’est-ce qui fait qu’on veut s’occuper des « affaires des autres«  (consciemment ou non d’ailleurs…) en essayant de contrôler leur vie ?

Quelles peurs émergent lorsque nous ne pouvons pas tout faire ou tout maîtriser ?

Pourquoi avons-nous du mal à poser nos limites et avant ça, à les sentir en nous puis à les faire entendre ?

 

Ça nécessite avant tout une exploration de soi-même

Nous sommes régulièrement confronté à des situations qui viennent « nous chercher » intérieurement.

La surcharge de travail et les demandes de toujours plus et toujours plus vite.
La charge émotionnelle face à un ado qui inquiète, qui confronte. ou face à un conjoint(e) qui insécurise ou qui ne va pas bien ou qui semble distant(e).
L’épuisement mental et la fatigue dû à l’agitation psychologique, les ruminations, les cogitations incessantes pour faire face, assurer, maîtriser, trouver comment « être performant ».
Etc.

Ces questionnements qui appellent vers l’extérieur de soi, nécessitent pourtant de commencer par une exploration de soi-même. Un regard intérieur bienveillant, c’est à dire sans se juger et se dévaloriser, pour :

Commencer par explorer ce que l’on ressent et ce qui nous touche dans cette situation.
Explorer nos peurs. Car bien souvent, elles nous font adopter des stratégies de protection renforcée, de déni, d’évitement,… remplies de colère, de stress, de rancœur, etc.
Explorer ce qui nous appartient de ce qui ne nous appartient pas et ainsi ce que nous pouvons modifier de ce que nous ne pouvons pas modifier.
Explorer nos besoins et nos limites (mes deux obsessions ! 😂)
Explorer les pistes que nous pouvons prendre pour nous respecter et rester confortable, c’est à dire positionner le curseur de façon juste pour soi.

En privilégiant le lien à soi-même, cette exploration évitera peut-être de se laisser embarquer dans un mauvais tourbillon ❤️

2 Comments

  1. Rebeca Vargas

    Thank you for another interesting article Dominique. Reading it motivated me to read again Living a Life of Awareness by Don Miguel Ruiz Jr. ❤️

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