Comment savoir si l’on a confiance en soi ?

 

Quand j’écoute mes client(e)s, c’est assez clair : la confiance en soi peut se déployer dans une sphère de leur vie mais manquer dans une autre.

Cela signifie qu’elle n’est pas linéaire, ni automatique, ni fixée.

La confiance en soi a l’avantage de pouvoir se développer, se retrouver, se consolider.

 

1/ Lâcher-prise et agir

Souvent confondue avec la capacité à contrôler les choses (voire les gens), la confiance en soi se loge plutôt dans la capacité à « lâcher-prise », à laisser venir, à laisser faire, à sentir que quoiqu’il en soit, on aura la capacité de réagir, de rebondir, de « faire quelque chose ».

La confiance en soi demande un peu de courage, un peu d’audace, un peu d’élan.
Elle fait sortir de ses habitudes, de son confort, du « connu », du familier pour sauter dans le vide, vers l’inconnu.

Si par moment, nous nous sentons capables (ou assez dingues !) pour oser franchir le pas, c’est que nous avons confiance en nous.
Si à l’inverse, nous n’osons pas, nous restons au même endroit, nous nous immobilisons, alors il se peut que nous manquions de confiance en nous.

La confiance en soi s’appuie sur l’action, sur le mouvement, sur ce pas de plus que l’on ose faire. Elle se situe à l’opposé de l’inaction. Elle nécessite que l’on bouge, que l’on décide et que l’on se mette en route.

 

2/ Aller au-delà de sa peur

Manquer de confiance en soi, c’est souvent craindre quelque chose au point de ne pas « y aller ». Par exemple, avoir peur de l’échec, peur du jugement, peur d’être abandonné, peur d’être rejeté, peur de décevoir, peur de ne pas y arriver, etc.

Il y a donc à aller au-delà de la peur.

Il y a donc à ne pas laisser la peur nous « anesthésier » en bougeant plutôt qu’en s’arrêtant.

 

3/ Prendre soin de sa confiance en soi

La confiance en soi requiert de s’appuyer sur soi et sur les autres.

Sur soi, sur son expérience, sur ses compétences, sur ses qualités, sur ses forces, sur sa faculté à apprendre, sur la connaissance de ses vulnérabilités aussi. Ainsi, bien se connaitre, apprendre à s’apprécier, savoir qui l’on est, comment on réagit, quelles sont ses propres ressources, aide grandement.

Sur les autres, sur les signes de reconnaissance ou d’estime qu’ils nous donnent, sur leurs expériences, sur leurs compétences, sur leur exemple, sur leurs ressentis, etc. L’idée ici est à la fois de consolider sa propre confiance en soi à l’aide des retours bienveillants des autres mais aussi, de savoir s’inspirer (et non se comparer !) de leur expérience pour avancer.

La confiance en soi peut baisser suite à des évènements de vie douloureux : un burn-out, une rupture, un deuil, une maladie, etc.

Mais elle peut également augmenter suite à des évènements de vie réjouissants : une rencontre amoureuse, la naissance d’un enfant, l’acquisition d’un logement, un voyage, une embauche, un diplôme, un succès sportif, etc.

 

4/ Faire cet exercice

Voici un petit exercice à pratiquer régulièrement (tous les 6 mois ?) pour faire le point sur sa confiance en soi.

Créez un tableau avec 6 colonnes. La première colonne permettra de lister les différents domaines de votre vie : le travail, les relations, la famille, le couple, la parentalité, la santé, les loisirs, etc.

Dans les colonnes suivantes, inscrivez 1, puis 2, puis 3, 4 et 5 : cela permettra d’évaluer. 5 étant le niveau « le plus haut » de confiance, celui qui vous permet de passer à l’action et de vous sentir capable d’aller au-delà de vos peurs.

Enfin, complétez le tableau en évaluant votre niveau de confiance pour chaque domaine de votre vie. Vous pouvez les détailler davantage si vous le souhaitez. A vous de créer le tableau qui vous parle en fonction de vos activités, de vos relations, etc.

Pour les domaines notés à 3 et moins, demandez-vous ce qui freine votre confiance. Souvent – nous l’avons vu – il y a des peurs. Ce que vous identifiez est ce qu’il est nécessaire de « travailler » pour augmenter votre confiance. Parfois, il suffit de poser un acte, de faire une action (même petite) pour gagner en confiance 😉

A pratiquer peut-être tous les 6 mois pour être ou devenir acteur/actrice de sa vie !

 

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