« Cette colère qui m’inonde quand je perds le contrôle »…
Aujourd’hui j’ai envie de parler d’une émotion en particulier : celle de la colère.
Elle est souvent ressentie par les clientes (et les clientes) que j’accompagne. Elle fait, pour beaucoup d’entre elles, partie de leur quotidien.
Et face à cette colère récurrente, elles se sentent impuissantes, fatiguées, envahies, coupables.
Cette colère touche souvent les personnes qui ont besoin de beaucoup de contrôle pour se sentir bien. Elles connaissent bien cette émotion.
Le besoin de contrôle (j’en parle souvent), s’il n’est pas satisfait, crée du stress, de l’anxiété, de l’angoisse, des divers maux corporels,… et de la colère.
La contrariété est vécue comme insupportable et inconcevable.
Mes clientes disent que dans ces cas-là, « elles pètent un plomb« .
Alors se pose LA question : comment dompter cette colère de frustration et de peur si on ne dompte pas son hyper besoin de contrôle ?
Oui bien sûr, on peut apprendre à « gérer sa colère » en respirant, en allant marcher un peu, en accueillant cette émotion et le besoin qu’elle exprime derrière – de façon indulgente, en faisant quelques exercices de sophrologie, en écrivant, en disant à voie haute ce qu’on ressent, en prenant quelques heures de réflexion…
Oui.
Mais cela ne règle pas le problème de fond.
Le problème de fond ?
Un besoin que tout soit sous contrôle pour être bien.
Et surtout, une insécurité intérieure si ce n’est pas la cas.
Et en réalité, une problématique de confiance en l’autre.
Et pour finir, un manque de confiance en soi.
Conclusion :
Si vous souhaitez moins vous mettre en colère, apprenez à vous faire confiance.
Si vous voulez être plus sereine, apprenez à ne vous occuper que de ce qui vous incombe et à laisser aux autres ce qu’il leur incombe.
Si vous désirez vivre plus relax, répétez vous souvent des phrases comme « ce n’est pas grave », « je fais ce que je peux », « tout ira bien ».
La colère en soi, n’est ni une bonne ni une mauvaise émotion.
Elle est juste épuisante (pour soi et pour les autres) quand elle se manifeste en permanence ou presque. Et elle génère beaucoup de culpabilité…
Seule la confiance en soi (donc en les autres et en la vie) peut apaiser cela.
Et vous n’y arrivez pas, appelez-moi ! 😉
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