Vous avez remarqué comme ça fait du bien de bailler ? On sent venir le bâillement dans tout notre corps puis il prend possession de notre bouche et une fois terminé pleinement (c’est à dire sans fermer la bouche ou la tordre pour ne pas qu’on nous voit…), nous sentons un apaisement. Ahhhhh……..

Pourtant, on se sait pas très bien pourquoi on baille. Plusieurs hypothèses ont été avancées comme résumé dans cet article du Huffpost. Ennui ? Oxygénation ? Besoin de vigilance ? Fatigue ?

Peu importe. De toutes façons, on nous a tellement répété que bailler était largement malpoli et qu’il fallait se planquer, la main devant la bouche pour le faire, que maintenant, on a tendance à s’empêcher de bailler…

Dommage.

Pourquoi ? Eh bien juste parce que ça fait du bien pardi ! Et là je vous parle du bâillement assumé, celui que l’on encourage et que l’on accompagne… Pas celui de la politesse qui nous fait une bouche tordue…

J’ai lu un jour que le bâillement marquait un changement d’état. Je me suis mise à m’observer ou plus exactement à observer mes bâillements. Effectivement, j’ai pu noter que je baillais quand par exemple :
– j’avais faim,
– je me posais chez moi après une journée de travail,
– je me réveillais le matin,
– je faisais du sport…

… Bref, des situations de changement d’état ou de transition remobilisant le corps.

En pratiquant de la sophrologie, on baille. Sans doute changeons-nous d’état ?
Je me souviens, durant ma formation en sophrologie, nous avions des pratiques chaque semaine chez notre prof qui nous recevait au 6ème étage (sans ascenseur) d’un immeuble parisien. Au fil des semaines, j’ai constaté que dès que je posais un pied sur les premières marches de l’escalier, je me mettais à bailler… Je baillais, je baillais et je baillais jusqu’au 6ème…
Mon corps avait-il compris que ces escaliers signifiaient un changement d’état imminent ? Avait-il intégré que quelques minutes plus tard, la détente m’envahirait à coup sûr ? Comme un réflexe pavlovien, je baillais à l’approche de la promesse sophrologique…

Bailler peut être un formidable indicateur interne. Pour le développer, il est nécessaire (une fois de plus) de se connecter à soi. De s’observer. De sentir et ressentir. D’être à l’écoute de ses sensations
Si vous ne l’avez pas encore fait, prenez quelques jours pour observer vos bâillements. Quand apparaissent-ils ? Vous autorisez -vous à bailler largement ? Comment les interprétez-vous ? Racontez-moi !

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