A certaines périodes, tout nous agace. Rien ne va réellement tel que nous aimerions que cela le soit.

Notre travail nous saoule, nous frustre, nous agace, nous pompe trop d’énergie.
Notre vie personnelle nous parait une lutte hostile, faite de rancœurs et de non-dits.
Nos relations sont décevantes, inintéressantes et sans évolution possible.
Nos projets tardent à se concrétiser.
Notre santé est bof, trop de lassitude, trop de fatigue, trop de tensions.
Notre avenir ressemble à un flou non artistique.
Tout nous parait insoluble et profondément énervant.

Chaque matin sonne comme pénible, à l’opposé de tout ce qui nous motivait avant. Tous et toutes nous irritent dans leurs attitudes, dans leurs mots, dans leurs petits problèmes existentiels

Bref, nous sommes « au bout de notre vie » comme diraient les jeunes 😉

Flash-back

Un constat est sûr, si vous ressentez ça (c’est à dire tout ça ou presque), c’est que les choses ne datent pas d’hier ! Il y a eu accumulation.

Rembobinez un peu et regardez à quand remontent les premiers signes de déséquilibre. Un événement particulier ? Un accident ? Une dispute ? Un énorme stress ? Une déception ? Un non-dit ? Une perte ? Une maladie ? Etc.

Il y a souvent quelques signes qui isolément passent inaperçus mais mis bout à bout, finissent par peser lourd.

Décollage

Ce qui a dû se passer, c’est que vous avez « géré », vous avez traversé tout « ça » comme vous avez pu, mais qu’au final, vous êtes resté collé à la situation. Impossible de penser à autre chose, impossible de se changer les idées, impossible de parler d’autre chose…

Bref, le chemin de l’overdose se dessine… Stress, stress, stress.

Sauf que pour faire face à une situation « correctement » (notion toute relative je vous l’accorde, mais disons de façon juste pour soi-même), il est essentiel de prendre du recul ou de la distance, de lâcher prise quoi.

Se détacher pour y voir plus clair.

Solutions

Concrètement cela veut dire quoi ?

Décider de ne pas décider.
Prendre quelques jours de congés et partir (même si c’est à 50 km).
Se faire aider pour trouver un espace pour dire ce que l’on ressent.
Se recentrer sur soi en pratiquant des activités « plaisir ».
Evaluer ses priorités, ses « essentiels ».
Lister ce que l’on ne veut plus.
Ecrire une lettre (bien sentie !) aux personnes qui génèrent cet agacement puis la brûler pour se libérer de toute colère.
Accepter la période telle qu’elle est : pas terrible. Et activer l’espoir !
Ranger, trier, donner, jeter. Bref, faire place nette.
Méditer, faire de la sophrologie, se faire masser.
Etc.

La vie n’est pas un long fleuve tranquille, ça on le savait. Ce que l’on sait moins, c’est comment gérer ses creux, après les bosses…
Alors, pas de panique. Un pas de côté suffit, la plupart du temps.

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