Vous avez remarqué ?

Vous avez remarqué l’énergie que nous mettons à essayer de faire bouger les choses ?

L’énergie que nous déployons à tenter d’influencer les choses ?

A les faire aller vers là où nous souhaitons qu’elles aillent.

 

Sauf que cette énergie mobilisée, eh bien parfois, elle finit par être gâchée.

Parce que nous n’avons pas réussi à atteindre notre but. Parce que « ça » n’a pas marché.

 

Résultat ?

Nous râlons.

Nous crions.

Nous pleurons.

Un immense sentiment d’échec nous envahit.

Nous nous sentons incapable.

 

Que s’est-il passé ?

Il s’est passé que notre besoin de contrôle n’a pas été satisfait !

Nous n’avons pas pu mener notre petit monde comme nous le souhaitions et bam c’est la claque.

La claque qui fait baisser le niveau de confiance.

La claque qui fait trembler l’estime personnelle.

 

Que faire ?

La règle n°1 en matière de lâcher-prise (terme que je n’aime pas trop d’ailleurs), c’est :

D’accepter ce que nous ne pouvons pas changer.

 

Et oui, il y a des choses, des évènements, des personnes sur lesquels nous n’avons pas la capacité d’agir.

Par exemple ?

Mon pneu crève alors que je pars au travail.

Mon compagnon a un problème avec l’alcool.

Il pleut.

 

Dans ces trois exemples, nous ne pouvons pas changer fondamentalement les choses.

 

Par contre, ce que nous pouvons faire, c’est :

1/ De les accepter, c’est à dire de voir la réalité en face, telle qu’elle est. Et non telle que nous aimerions qu’elle soit.

2/ De s’occuper de soi, c’est à dire de mettre en place une stratégie qui agisse sur nous-même plutôt que sur le reste du monde.

 

Mon pneu crève alors que je pars au travail ? J’appelle pour prévenir que je vais être en retard puis je vois comment je peux régler le problème, maintenant (je mets la roue de secours) ou plus tard (je prends le tram et je demande de l’aide).

Mon compagnon a un problème avec l’alcool ? J’arrête d’essayer de le sortir de son déni en hurlant, en criant, en faisant la tête, en pleurant, en ruminant, en me faisant mal. Je prends un peu de distance, je reste présente et à l’écoute et je me fais accompagner pour m’offrir un espace de parole où je puisse exprimer mon inquiétude, ma peur, mon désarroi, ma colère, ma peine…

Il pleut ? Je m’habille de façon adéquate, j’adapte mes activités et je passe une journée agréable en mode cocooning par exemple.

 

Accepter ce que nous ne pouvons pas changer, c’est s’affranchir de ce qui nous alourdit et nous tire vers le bas.

Accepter ce que nous ne pouvons pas changer, c’est se recentrer sur soi.

Accepter ce que nous ne pouvons pas changer, ce n’est pas devenir indifférent et égoïste.

Accepter ce que nous ne pouvons pas changer, c’est se vivre enfin comme non-omnipotent et comme un être de limites.

Accepter ce que nous ne pouvons pas changer, c’est utiliser son énergie de façon adaptée et positive.

Accepter ce que nous ne pouvons pas changer, c’est réajuster ce qui doit l’être pour trouver son juste équilibre.

 

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