Nous avons tous nos petits coups de mou. Nos mini-déprimes, nos moments de « moins bien »…

Tous.

Dans ces cas-là, nous cherchons le réconfort.

C’est à dire à faire en sorte de retrouver notre force, notre pêche, notre élan.

Cette flamme en nous qui nous pousse à agir, à penser, à aimer, à créer, à prendre soin de nous et de nos proches.

 

Pourquoi ?

Parce que ces états d’âme et de corps-là sont inconfortables voire pénibles. Ils nous tirent vers le bas. Et pour beaucoup d’entre nous, il est difficile de se voir et de se sentir ainsi.

 

Comment ?

En matière de réconfort, il y a réconfort et… réconfort.

Pour s’y retrouver, j’ai une petite astuce 😉

J’examine à deux fois si ce que j’ai choisi de faire pour me réconforter est efficace :
– tout de suite
– quelques heures après.

C’est simple et infaillible !

 

Exemple 1 : j’ai le blues, je décide de manger un carré de chocolat pour me réconforter.
Tout de suite : ça marche, ça fait du bien, ça fond sous ma langue et d’ailleurs je vais me faire un bon thé aux épices avec… et quelques heures après, je me sens déjà mieux, cette petite pause gourmande m’a requinqué !

Exemple 2 : j’ai le blues, je décide de manger un carré de chocolat pour me réconforter. Tout de suite : ça marche, ça fait du bien, ça fond sous ma langue… Alors j’en prends un deuxième, puis un troisième et finalement la tablette y passe. Quelques minutes après : j’ai mal au ventre. Je suis déprimée et gonflée de chocolat. Je suis écœurée. Quelques heures après : je me sens coupable, je me remets pour la 568ème fois au régime. Bref, mon état est pire !

 

Il y a donc à se méfier du contre-productif.

Et à déjouer les pièges des « il faut » et des « tu devrais faire ci ou ça » que notre entourage nous prodigue.

Ce n’est pas parce que votre copine Zaza se défoule au jogging que cela va marcher pour vous 😉
Ce n’est pas parce que votre voisin s’est mis au macramé que cela va marcher pour vous 😉

En gros : écoutez-vous ! VRAIMENT.

Mais (il y a toujours un « mais » !) pour s’écouter, il est nécessaire de tendre l’oreille

De tourner sa conscience vers soi et de se demander :

  • comment je me sens ? (physiquement, émotionnellement, mentalement,…)
  • de quoi j’ai besoin ?

 

Je me sens fatigué, lassé de tout, sans énergie… J’ai besoin… de repos. Allez zou ! Je pose mon après-midi et je m’octroie une bonne sieste ou un SPA ou une ballade en forêt !

Je me sens seule et péniblement célibataire. J’ai besoin… d’amour. Allez hop je skype mes copines pour qu’elles me réconfortent ! J’appelle ma famille pour qu’elle me dise qu’elle m’aime ! Je fais un câlin à Félix (mon chat) et je lui dis tout ce que je ressens ! 

 

Il arrive parfois que l’on se plante sur les réponses apportées à nos besoins. Ça génère des excès. Des éclats. Des conduites dangereuses… qui sont bien trop too much pour nous faire réellement du bien dans la durée.

Si ces réponses « inadaptées » deviennent fréquentes et systématiques, c’est que nous ne sommes plus dans le simple coup de blues mais dans un profond mal-être voire une dépression que seule une prise en charge médico-psychologique peut aider à dépasser.

Encore faut-il en avoir conscience… et avoir envie de changer de fonctionnement.

En attendant, nous pouvons toujours travailler notre approche préventive, en restant bien collé à nous-même pour en extraire la substantifique moelle de nos besoins 😉

 

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