Cette semaine, une nouvelle cliente avec qui je faisais connaissance a dit cette phrase :
« J’ai découvert que je ne m’aimais pas. Mais après tout, on n’est pas obligé de s’aimer ».
Cet aveu m’a réellement touchée.
Est-on obligé de s’aimer ? C’est une bonne question. Une question complexe aussi sans doute…
Spontanément, j’ai envie de répondre que NON !
On n’est pas obligé de s’aimer soi-même
Dans l’affaire, c’est surtout la notion d’obligation qui titille. C’est comme si on disait à quelqu’un :
Tu es obligé d’aimer les carottes.
Ça ne colle pas, isn’t it ? .
Bien sûr qu’on n’est pas obligé de s’apprécier. Chacun peut identifier (au moins !) une chose qu’il n’aime pas en lui-même.
Je suis trop franche.
Je suis impulsif.
Je déteste mon nez.
Je suis maladroit(e).
Je n’aime pas mes hanches.
Je suis impatient(e).
Je suis trop susceptible.
Etc.
Pour autant, il me semble que nous ne sommes plus dans l’obligation ou la non-obligation. Nous sommes surtout dans le ressenti.
Dans l’appréciation que nous avons de nous-même. Dans l’estime que nous nous portons. Dans l’image que nous avons de nous.
Et en la matière, chacun en est là où il en est. Chacun fait comme il le peut, avec ce qu’il a reçu (ou pas). Sachant que rien n’est figé à jamais… (ouf).
Le truc c’est que…
S’aimer soi-même, ça aide.
Ça aide à vivre. A vivre plus heureux, plus motivé, plus agréablement, de façon plus juste pour soi,…
Et à faire les bons choix, à rencontrer les bonnes personnes pour soi, à aller vers des projets et des expériences qui nous épanouissent, à faire face aux difficultés, à prendre soin de soi pour se sentir bien.
Quand on ne s’aime pas, toutes ces choses sont plus difficiles. On ne se sent pas aimable, notre estime personnelle est faible, nous nous supportons sans joie et sans entrain, nous subissons beaucoup de situations, nous avons des pensées négatives sur nous-même et sur les Autres, nous avons du mal à créer des relations harmonieuses et équilibrées, nous vivons la vie comme une lutte quotidienne, nous n’avons pas de grands projets ou de rêves, nous vivons de façon limitée et restreinte, nous nous privons, la vie semble pénible,… etc.
Après, effectivement c’est personnel.
Je ne m’aime pas et je souffre.
Ou
J’apprends à m’aimer et je parviens (enfin) à me sentir épanoui(e) et libre !
Vous qui me lisez, je sais que vous avez préféré la voie du développement personnel. Bien entendu, ce chemin n’est pas linéaire (lire ou relire cet article).
Mais il en vaut tellement la peine ! 😉
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