S’il n’y en avait que trois ! 🙂 Mais bon, il faut bien commencer par quelque chose.
Voici trois choses qui me semblent personnelles. Profondément personnelles.
C’est à dire que même si parfois d’autres aimeraient les faire à notre place, il faut lutter contre cette tendance !
Et retourner à soi.
1/ Ressentir son corps & son mental
Qui d’autre que vous peut savoir ce qu’il se passe dans votre corps et votre mental ? Personne.
C’est simple dit comme ça mais la tentation est forte parfois de se laisser porter par les modes… Je pense à la vague des « sans » (gluten, sucre, lactose, viande,…). Je pense à l’injonction de faire « du running », « de la méditation » et autres activités. Je pense à tout ce qu’on nous donne à penser et à faire.
Mais c’est vous l’expert de vous-même. C’est vous qui vivez votre corps et votre mental. C’est vous qui savez ce qu’il se passe à l’intérieur.
Alors écoutez-vous. Et même si parfois, corps et mental semblent silencieux (surtout corps !), tendez encore mieux l’oreille car ils parlent.
Ils disent, ils aiguillent. Et guident. Sous forme de maux, sous forme de sur ou de sous-énergie, sous forme d’intuitions.
Vers ce dont vous avez besoin.
Tout naturellement.
2/ Prendre des décisions qui nous concernent
Aujourd’hui, tout le monde commente et donne son avis sur tout. Nous avons développé une forme d’hyper-réactivité. Nous pensons immédiatement quelque chose sur tout ce qui se présente à nous.
A force de s’occuper de ce qui nous est extérieur, nos propres besoins ne sont ni écoutés, ni comblés.
A force de vouloir influencer notre environnement, nous oublions que cela passe d’abord par nous-même.
Soyez le changement que vous voulez voir dans ce monde (Gandhi)
Développer le point 1, c’est se donner plus de chance d’être en adéquation avec soi pour mettre en application le point 2.
Les décisions qui vous concernent doivent être prises par vous.
C’est logique dit comme ça, mais (il y a toujours un mais), nous avons parfois tendance à nous en remettre aux Autres. #questcetenpenses
Erreur.
L’expert de soi, c’est soi.
3/ Vivre de bons moments (et des moins bons)
Non je n’enfonce pas une porte ouverte. Je vois tant de personnes vivre sans conscience, hors de l’instant présent et hors de leurs émotions…
Vivre c’est ressentir la joie, l’amour, le partage, l’échange, le soleil,… C’est aussi accueillir les doutes, la peine, la colère, le deuil, la déception, l’inconfort, l’insécurité.
Inutile de lutter, c’est notre humanité qui s’exprime. #tantmieux
Ainsi, personne d’autre que vous ne peut vivre vos émotions.
Les « tu ferais bien de », les « tu devrais » que vous entendez sont sans doute remplis de bonnes intentions, mais en réalité, ils ne marchent pas. Cf. points 1 et 2.
Le mieux est de s’y coller 🙂 Il faut se coller à ce que nous vivons.
Avec authenticité et bienveillance envers soi-même.
Prendre conscience de cet élan vital si bon, quand tout va bien.
Prendre conscience de cette souffrance quand quelque chose cloche.
En sophrologie, on parle d’accueil.
Accueil de soi et de ce que nous ressentons.
Parce que c’est valable (ça a de la valeur).
Parce que c’est légitime.
Parce que c’est intime.
Et parce que c’est précieux.
#boussole
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