Je me faisais la réflexion ces jours-ci :

Lorsque nous sommes enfant ou ado, il y a un certain nombre de choses que nos parents (ou les personnes chargées de notre éducation) nous empêchent de faire.

Cela peut être un choix d’orientation, le désir de pratiquer tel ou tel sport ou d’apprendre à faire quelque chose, l’envie de fréquenter un groupe de gens, un projet personnel ou professionnel spécifique, etc.

Pourquoi réagissent-ils comme ça ?

Parce qu’ils ont peur,
Parce qu’ils craignent pour nous,
Parce qu’ils imaginent le pire,
Parce qu’ils en ont fait l’expérience et n’en gardent pas du tout un bon souvenir,
Parce qu’ils estiment que ce n’est pas « sécure » ou « adapté » ou « raisonnable »,
Parce qu’ils évaluent l’idée comme risquée, dangereuse, incompréhensible,
Parce qu’ils ont du mal à nous faire confiance,
Parce qu’ils ne peuvent pas lâcher-prise eux-mêmes,
Parce qu’ils ont peur de perdre le contrôle, etc.

Résultat ?

On range cette pulsion de vie, d’envie, de créativité, d’ouverture au fond de notre poche, on accuse le coup quelques jours, quelques mois ou quelques années (selon chacun) puis on poursuit sa route amputé de cette idée.

On contourne et on continue.

On se réadapte. On se réajuste. On apprend à faire avec le « sans ».

Mais (il y a toujours un mais…) :

On peut se demander : à l’âge adulte, qu’est devenue cette idée, ce projet, cette envie ?

Où est passée cette chose qui nous animait, nous motivait, nous donnait de la joie (avant qu’on nous l’interdise) ?

N’est-il pas temps de la déterrer ?

N’est-il pas temps de renouer avec elle ?

N’est-il pas temps de s’autoriser soi-même ?

Après tout, adulte, nous avons tout le champ de décider pour et par nous-même.

Tout le loisir de décider de ce qui est bon pour nous.

Parce qu’il est là le sujet : d’autres ont décidé pour nous à un moment donné de notre vie, estimant que nous n’en étions pas totalement capable.

Ce temps est révolu.  Nous pouvons laisser libre cours à nos élans. Les empêchements d’hier ne sont plus d’actualité. Et même si entre-temps, nous avons peut-être « validé » la croyance que cet empêchement était justifié, aujourd’hui, nous pouvons ressortir nos vieux dossiers et voir ce qu’il en est.

Alors, je vous invite à repenser à votre histoire d’enfant et d’ado et à aller chercher cet empêchement ou ces empêchements dont vous pouvez encore vous rappeler aujourd’hui.

Et demandez-vous : qu’est-ce que j’ai fait de cet empêchement ? Ai-je trouvé de quoi nourrir mes envies ou pas ?

Comment puis-je aujourd’hui, renouer avec cette part en moi ? Que puis-je décider pour ne plus me sentir empêché, privé, puni ?

Tout est entre vos mains !

 

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