Prenez-vous trop souvent sur vous ?

Lorsque le corps commence à se manifester par des douleurs cervicales par exemple ou des raideurs dans le dos, une sensation de stress ou d’oppression dans la poitrine ou le plexus…

Lorsque dans l’esprit, beaucoup de choses se bousculent, une multitude d’informations envahit l’espace mental, les ruminations ne s’arrêtent jamais vraiment…

C’est qu’il est peut-être temps de prendre un papier, un crayon et de vous demander :

  • Qu’est-ce que je porte en ce moment ?
  • De 1 à 10, à combien est-ce lourd ?
  • Depuis combien de temps, sens-je ces symptômes ?

Les femmes que j’accompagne ont souvent ce point en commun : « elles prennent sur elles« .

Ces femmes portent des préoccupations, des tâches, des contrariétés, des imprévus, des soucis divers et variés et sont finalement en perpétuelle quête de solutions.

Souvent, elles savent qu’elles peuvent compter sur elles, qu’elles vont « gérer ». Alors, elles prennent les choses en main, elles prennent des initiatives, elles se mettent en action, elles prennent des décisions.

Elles savent faire cela parfaitement.

Cela les rassure et…

Cela les énerve aussi parfois.

Elles font ce qu’il y a à faire mais râlent que d’autres ne prennent pas leur part.

Elles avancent mais se sentent seules face à tant de responsabilités.

 

Prendre sur soi, c’est finalement ne pas écouter ce qui se dit tout au fond de soi.

Pourquoi ?

Par peur souvent.

Pour faire baisser le stress déjà présent.

Pour s’assurer que l’on contrôle les choses.

Pour ne pas être prise au dépourvu.

Pour ne pas se sentir encore plus mal qu’on ne l’est déjà.

Etc.

 

Mais à quel prix ?

Calculez combien vous « coûte » émotionnellement/mentalement/corporellement – cette charge.

Examinez quelle(s) part(s) de vous, est déjà abîmée, fatiguée, lassée… de tant d’efforts.

 

Comme je le dis souvent à mes clientes : l’addition est trop chère.

Nous sommes là encore dans une problématique liée à nos limites (j’en parlais il n’y a pas longtemps déjà).

Et surtout au fait de ne pas écouter ses limites, essentiellement par peur.

 

Alors comment faire ?

Déjà, se demander avec la plus grande honnêteté possible :

  • Tout ce que je prends en charge est-il réellement de ma responsabilité ? Et de mon unique responsabilité ?

 

Je parie que vous pouvez en laisser un peu 😉

Tout ne repose pas sur vos épaules.

Tout n’a pas besoin d’être retenu, contrôlé par votre mental.

Tout n’est pas de votre unique ressort.

Non.

 

Ce ne sera qu’à partir de là que pourront se soulager vos épaules, votre plexus ou toute cette colère.

Ce ne sera qu’à partir de ce juste rééquilibrage que le stress baissera.

Ce ne sera qu’à partir de cette prise recul que vous prendrez réellement soin de vous.

 

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