Pour qui roulez-vous en fait ?

Cette semaine, un mot est revenu systématiquement dans mes échanges avec mes clients, dans mes lectures ou dans les propos glanés à la radio, à la télé et autres.

Quel mot ? Le mot « LIBERTÉ » !

Magnifique mot, non ?

Tout a commencé par un exercice que j’ai fait avec moi-même le week-end dernier. A partir de cette liste mais pas que, j’ai choisi 29 valeurs qui me parlaient tout particulièrement.

Puis j’ai entouré en trois couleurs différentes :

les valeurs importantes pour moi (et moi seule)
les valeurs que j’avais envie de transmettre à mes enfants
les valeurs sur lesquelles reposait mon activité de thérapeute/coach et que je souhaitais partager avec mes clients.

Certaines ont été entourées une fois, deux fois ou trois fois.

Parmi celles qui ont été entourées trois fois et qui donc me paraissaient essentielles personnellement, éducativement et dans mes accompagnements clients, il y a :

l’accomplissement de soi
l’amusement
l’apprentissage
l’authenticité
le cœur
la confiance
l’écoute
l’engagement
l’expérience
l’humour
la gratitude
la joie / le plaisir
la liberté
le respect
le sens.

Puis les jours ont passé et le mot Liberté est revenu. Comme martelé ! Chaque jour, il a croisé mon chemin. Et, finalement, à force d’y penser et d’en parler, j’ai réfléchi à ce qui suit :

1/ C’est une notion personnelle

Au-delà des références universelles (Droits de l’homme, etc.), vouloir être libre, revêt des réalités différentes. Que signifie « être libre » pour vous ? Peut-être que votre définition ne sera pas la même que la mienne ou que celle de votre boulanger.

Et surtout, est-elle un choix « qui vient des tripes » avec des modalités concrètes ou est-elle un besoin en réaction à quelque chose ou quelqu’un qui nous en prive justement ? Auquel cas, est-ce une posture libre ?

Dans la notion de liberté, il peut y avoir la liberté de mouvement, de penser, de choisir, d’être indépendant/autonome, d’être créatif, d’aimer, d’être soi-même, de créer,… etc.

Alors si cette valeur vous parle à vous aussi, demandez-vous ce que vous mettez dedans ? 😉

2/ Nous pouvons nous piéger nous-même

Il arrive parfois que nous mettions en place des actions « pour être plus libre » mais quand on y regarde de plus près, ces actions s’avèrent répondre à un autre besoin : celui de se fondre dans la masse pour atteindre un statut, une posture, une reconnaissance ou je ne sais quoi, qui fait que les autres nous estiment comme « faisant partie de leur groupe ».
Erreur, en faisant cela nous ne sommes pas forcément plus libre, mais plutôt plus légitime à LEURS yeux. Nous là-dedans ? Bah on a un diplôme, une bagnole qui claque, une promo, un certificat qui atteste – mais sommes-nous plus libre au fond ? Bonne question.

Je pense que cela a profondément à voir avec notre capacité à entendre nos vrais besoins et nos vraies envies les plus intimes.
Et oui c’est vrai, cela demande de s’écouter, d’avoir du courage, de l’audace et surtout de dépasser tous ces trucs relou : les croyances limitantes, les peurs, les schémas, les « il faut », etc.

D’où le point 3.

3/ Elle est à choyer

J’en suis totalement convaincue, notre mission c’est de prendre soin de notre liberté, c’est à dire : celle qui fait sens pour nous !

Quand certaines diront : je ne veux pas d’enfants pour ne pas perdre ma liberté.
D’autres diront que depuis qu’elles ont des enfants, elles se sentent plus libres d’être elles-même.
Quand certains diront qu’ils ne veulent surtout pas investir dans un achat immobilier, d’autres se sentiront plus libre en étant propriétaire.

Chacun sa résonance ! Et ce, dans tous les domaines de notre vie.

Alors, si cet article fait sens pour vous, je vous invite à définir les contours (actuels car ils peuvent évoluer) de votre liberté. Puis peut-être, de poser quelques actes pour pas à pas vous en rapprocher, la peaufiner, la chouchouter et surtout la VIVRE !

Pour qui roulez-vous en fait ?