Notre corps, cet inconnu
On a beau dire, notre corps est un mystère.
Son fonctionnement est complexe et extrêmement intelligent. Tout a un rôle. Chaque partie, membre, tissu, nerf, fluide, os,… sert à quelque chose.
Au quotidien, nous ne prêtons pas toujours attention à cette machinerie incroyable. Nous assurons le plus évident : manger, boire, nous reposer, nous couvrir, bouger,…
Notre corps est là, nous sommes notre corps, il bouge, nous suit ou nous alarme selon les jours.
Et il arrive que nous soyons coupés de lui aussi parfois.
Nous vivons en plus ou moins bons termes. Camarades ou chiens de faïence. Amis ou indifférents.
L’harmonie vient puis repart. Pour revenir et repartir selon notre humeur, notre fatigue, les évènements de la vie, notre santé en général.
Lorsqu’un jour nous nous cassons le bras ou attrapons un rhume, nous prenons conscience de notre bras ou du circuit de notre respiration.
Nous réalisons à quel point nous avons besoin de ce bras et de ce nez.
Nous portons notre attention à ces zones qui crient leur douleur, qui manifestent leur présence plus fort que d’habitude, qui nous rappellent qu’elles existent et servent à quelque chose.
Mais faut-il en passer par là pour prendre conscience de notre corps ?
En sophrologie, nous pratiquons différents exercices qui visent à augmenter la conscience que nous avons de nous, dans l’ensemble de notre corps et notre présence à nous-mêmes.
Par exemple :
En étant assis(e) ou allongé(e) confortablement, en respirant tranquillement, nous pouvons porter attention à notre corps.
Une partie de notre corps est-elle plus présente à notre conscience ?
Ressentons-nous une partie plus qu’une autre ?
Sentons-nous des tensions inutiles ?
Pouvons-nous relâcher les zones qui nous apparaissent tendues ?
En pratiquant régulièrement cet exercice, nous développons notre écoute corporel et notre bien-être.
Le mystère restera peut-être entier mais il deviendra un merveilleux mystère, à célébrer chaque jour !
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