Mes autorisations plutôt que mes jugements

Celles et ceux qui me lisent régulièrement l’ont sûrement remarqué, la Chronique Boostante dite « du vendredi 7h » prend ses aises ces derniers temps. 🤫

Elle arrive la plupart du temps dans vos boites mails à l’heure dite mais cela peut être aussi : au mieux le samedi matin, voire le samedi après-midi/soirée voire carrément le dimanche !

Mais que se passe t-il ?

Où est ma rigueur infaillible ?

Où est cette exigence qui me permettait d’être totalement ponctuelle ?

Où est mon sérieux à honorer mes engagements ?

Ben ils sont là 😁

Si si toujours et for ever.

Mais force est de constater que certaines semaines, même si cette Chronique est toute trouvée dans ma tête, je ne prends pas toujours le temps de l’écrire.

Fausse excuse peut-être ? Surtout si je considère que lorsqu’elle « est là » en moi, la rédiger, la mettre en forme, la publier et préparer l’envoi me prennent 30 à 40 minutes max.

C’est quoi 30 à 40 dans une semaine ?

Rien.

Et c’est là que ça devient drôle 🙂

Car de fait, je dois donc différer son écriture et son envoi.

Il y a quelques temps, je ne me serais absolument pas autorisée à ne pas prendre le temps d’écrire ma Chronique. Je me serais mise en quatre pour qu’elle vous parvienne exactement comme « d’habitude », c’est à dire le vendredi à 7h du matin.

Mais cette expérience m’a permis de cheminer.

Je me suis demandée pourquoi je n’avais pas pris ce temps. Qu’est-ce j’avais bien pu faire pour en arriver là ? D’autant que je n’avais pourtant pas l’impression d’avoir perdu de temps.

J’ai culpabilisé, je m’en suis voulue, je me suis sentie « pas à la hauteur », pas assez organisée, pas fiable,… 🥺

L’expérience s’est renouvelée. Parfois je parvenais à écrire et envoyer mon article comme « prévu » dans une fluidité joyeuse. D’autres fois, je m’y mettais le samedi matin avec une petite amertume envers moi-même.

Mais ce qui m’est apparu plus clairement peu à peu, c’est qu’à chaque Chronique Boostante, qu’elle soit prête pour le vendredi 7h ou non, je faisais véritablement de mon mieux.

(Merci les 4 accords toltèques !)

En laissant cette pensée émerger en moi, j’ai créé un espace de tolérance plutôt que de dévalorisation. J’ai créé un espace d’autorisation plutôt que de jugement (négatif c’est plus marrant). 😇

Et peu à peu, j’ai équilibré en moi ces deux possibilités : faire mon max pour livrer selon l’objectif que je m’étais fixée mais me permettre parfois de décaler de quelques heures, sereinement.

J’ai estimé ainsi que l’authenticité de ma démarche vis à vis de mes lecteurs, primait. J’ai choisi de faire de mon mieux même si cela nécessitait 24h de plus.

J’ai pensé à mes lecteurs bien sûr qui attendaient peut-être ma Chronique… ou peut-être pas. Ou pas au point de s’en agacer ou de s’en inquiéter auprès de mois a priori.

C’est donc le message que j’ai envie de diffuser au travers de cet article. Celui de s’autoriser à faire de notre maximum, c’est à dire à nous extraire des « il faut » et du regard des autres dans le respect de nos limites.

Parce que oui j’aurais pu me lever à 5h du matin pour écrire ma Chronique mais non… J’ai eu envie d’écouter mon besoin de sommeil.

Dans certains cas, si l’enjeu avait été plus grave, j’aurais mis mon réveil à 5h du matin, mais finalement, j’ai évalué que lire cette Chronique le vendredi matin ou le samedi soir, n’était pas gravissime

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