Le titre du jour est en réalité une citation de Plutarque.

Plutarque ? Cliquez ici pour un rafraîchissement de mémoire immédiat 🙂

Plutarque, si tu le permets, j’ai envie aujourd’hui de revisiter (non pas ta tarte au citron) mais ta citation pour lui donner un petit air sophrologique :

« Le commencement de bien vivre, c’est de bien s’écouter ». 

Oui, j’ai ajouté un s.

Avant écouter. Pour former le mot : s’écouter

C’est ce qu’on appelle un verbe réfléchi (comme moi).

De cette façon, ta citation résume parfaitement ce que j’essaie de promouvoir chaque jour auprès de mes clients.

De quoi je parle ?

De regard intérieur,

D’intuition,

De sensations et plus globalement de phénoménologie,

De respect de soi,

D’estime personnelle,

De confiance,

D’authenticité,

De vérité,

De réalité objective,

D’amour.

 

Oui de tout cela.

De tout ce qui forme ce socle indispensable à notre conscience d’être.

Si nous passons à côté de notre vérité ou du respect que nous avons de nous-mêmes, que se passe t-il ?

Si nous n’écoutons pas notre besoin de nous réaliser, que se passe t-il ?

Il se passe que nous ne parvenons pas à ressentir du « bien-vivre » (comme tu dis Plutarque). Nous sommes dans ce cas, plutôt du côté du mal-vivre. Ou du mal-être, comme on dit aujourd’hui de façon plus globale.

 

Pourtant, s’écouter est la clé.

La clé de nos ressentis, de nos émotions et de nos besoins.

Si je ne m’écoute pas, comment identifier que j’ai faim, que j’ai soif, que j’ai sommeil ?

Si nous sommes à peu près d’accord sur ce point relatif à nos besoins vitaux, nous nous dispersons lorsque nous touchons à nos besoins psychologiques : la sécurité, la reconnaissance, l’appartenance, l’autonomie, l’estime de soi, la réalisation de soi, etc.

Et là, bien souvent nous perdons la piste.

La piste de nous-même.

 

Nous noyons ces besoins dans des croyances, des peurs, des a priori. Et nous prenons d’autres chemins.

Des chemins qui ne nous correspondent pas mais qui au moins ont le mérite de nous mettre en mouvement pour nous donner l’impression que « nous avançons ». 

Dans ces moments-là, s’écouter, c’est peut-être rebrousser chemin, quitter un univers familier mais insatisfaisant, pour renouer avec ses origines. Retrouver une Terre connue : la nôtre.

 

Car qui mieux que vous, sait ce que vous ressentez ?

Qui mieux que vous, sait de quoi vous avez besoin ?

Qui mieux que vous, a accès à cette intuition au creux de votre ventre ?

PERSONNE !

PERSONNE.

Personne…

 

Alors commençons à nous écouter en toutes circonstances et à faire confiance à nos ressentis (car totalement légitimes puisque présents et réels !) puis commençons sur cette base à vivre bien, à vivre véritablement. 

Dans notre vérité à nous. 

Et non dans celle des autres.

 

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2 Comments

  1. Valerie

    Comme tout ceci c’est bien écrit. Merci pour cette réflexion inspirante

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