Je m'occupe des autres. Mais qui s'occupe de moi ?
Mes clientes de cœur sont des femmes extrêmement aux petits soins avec leur entourage.
Hypersensibles, hyper-empathes, hyper disponibles, hyper à l’écoute, hyper réactives, hyper présentes, hyper serviables…
Ce sont des femmes qui donnent beaucoup aux autres.
Elles fonctionnent ainsi de façon naturelle.
Quand elles me contactent pour être accompagnées, elles traversent une période d’épuisement mental et émotionnel. Elles en ont marre de tout ou presque. Elles ont mal partout. Elles ressentent de la colère, de la frustration, de la lassitude ou un peu des trois.
Elles ne se reconnaissent plus. Elles ne savent pas forcément ce qu’il se passe en elles mais elles ne sont plus dans leur état « normal ».
Elles sont en difficulté au travail, dans leur couple, en famille. Elles ne savent pas pourquoi ni comment faire. Elles se sentent perdues.
Trop c’est trop ?
Ce qu’il se passe ? Elles n’ont plus de jus. Tout simplement. Elles donnent tellement que leur réserve diminue. Leur réserve de gentillesse, de dévouement, de service, de volontariat, d’écoute, de disponibilité se vide, sans se remplir. Et elles en font les frais. Mais elles ne le savent pas encore. Elles ne savent pas vraiment que leur priorité devrait être elles. Elles ne savent pas que pour bien « s’occuper » des autres, il faut en premier lieu, bien s’occuper de soi. Elles ne savent pas que leur énergie devrait circuler dans les deux sens (d’elles vers les autres et des autres vers elles). Elles n’ont pas pris conscience que leur hyper dévouement créait en réalité un genre de puits sans fond…Trop pour combler le peu
Ce puits sans fond, au fond (si je puis dire !), est activé par un besoin énorme d’amour, de reconnaissance, d’exister aux yeux des autres, d’être importante, d’être utile, d’être intégrée, appréciée, etc. Leur estime personnelle et leur confiance ne sont pas suffisantes. On ne leur a pas appris à s’aimer et à écouter leurs besoins et leurs limites. Elles ont eu à prouver qu’elles pouvaient être dignes d’amour en se tuant à la tâche, en s’oubliant, en obéissant, en étant sages, calmes, adaptées. Mais 10, 20 ou 30 ans après, avec leur partenaire de vie, avec leur(s) enfant(s), dans leur environnement professionnel, avec leur famille, leurs amis… elles implosent. Elles ont tellement cherché à combler ce qu’elles n’ont pas reçu en quantité suffisante qu’elles sont à bout de cette quête sans fin. Pour qu’elles le réalisent vraiment, je leur pose souvent la question :Vous vous occupez des autres en permanence, mais qui s’occupe de vous ?Et je sais pertinemment que cette question va faire comme un électrochoc.
Ni trop ni trop peu
La suite de l’accompagnement nous permet de réajuster les choses ou plutôt leurs relations. Celles qu’elles entretiennent avec elle-même, qui est au cœur de leur transformation vertueuse. Celles qui les lient aux autres. Pour cela, il nous faut nécessairement explorer les peurs pour mieux les apaiser : la peur du rejet, la peur de l’abandon, la peur de la trahison, la peur de l’humiliation, la peur de l’injustice (cf. Lise Bourbeau). Et apprendre surtout (et je le dis souvent…) à s’aimer plus. A renouer ou se découvrir. A écouter ses ressentis et à les légitimer. A entendre ce qui est OK de ce qui ne l’est pas. A lâcher ce qui ne leur appartient pas. Ce qui est de la responsabilité des autres. Ce qu’elles n’ont pas besoin de gérer. Mais lâcher fait peur aussi… Car qui sont-elles si elles ne sont plus celles qui sont aux petits soins ? Le chemin de cette exploration intime en vaut la chandelle. Libérées du « trop » ou de « l’hyper », tout est plus juste et tellement plus confortable ! Alors, si vous vous êtes reconnue en lisant cet article et que vous sentez qu’il est temps que les choses changent, n’hésitez pas à prendre RDV pour un appel « Clarté » offert. Cela nous permettra de faire le point sur votre situation et d’éventuellement vous proposer un accompagnement sur mesure 😉Lire aussi ;)
- Décider de ne pas décider FacebookXLinkedInEmailWhatsApp Décider de ne pas décider Certains moments de la vie sont moins clairs que d’autres. Les choses semblent à la fois présentes et peu lisibles. L’hésitation, le doute, les...
- La nécessité de trouver du soutien dans les moments durs FacebookXLinkedInEmailWhatsApp La nécessité de trouver du soutien dans les moments durs Quand j’étais au lycée, mes copines me surnommaient « Harley Davidson ». Pourquoi ? Parce qu’elles estimaient que « je n’avais besoin...
- 4 façons d’apaiser notre impatience FacebookXLinkedInEmailWhatsApp 4 façons d’apaiser notre impatience L’impatience… Voilà un sujet que je connais bien. Et qui me connait bien ! 😉 Je suis une impatiente régulière ou plutôt que je...
Laisser un Commentaire