Je suis inquiète… et un peu en colère je dois dire. Les raisons ? Je vais vous les donner.

Voilà : j’ai mis en place une sorte de veille auprès des médias sur des sujets qui m’intéressent et qui potentiellement pourraient vous intéresser aussi 🙂 Ainsi je reçois des infos, des vidéos, des articles ou des brèves sur : la sophrologie, le développement personnel, la psychologie, les risques psychosociaux en entreprises, la relaxation, etc.  Toussa toussa.

Jusque-là, pas de lézard.

Seulement voilà, cette semaine, le nombre d’infos concernant le monde du travail et en particulier le mal-être au travail, a ex-plo-sé !

La Tribune : La dépression et le burn-out : des fléaux qui frappent 1 salarié sur 4
Europe 1 : Risques psychosociaux au travail, la France est très exposée
Ouest France : Le mot du jour Workaholic
Etc.

Ça va durer encore longtemps ??

Le sujet du bien-être au travail me touche particulièrement. Sans doute parce que j’ai personnellement expérimenté l’état d’épuisement professionnel (le « fameux » burn-out). Quoiqu’il en soit, j’avais envie de partager avec vous quelques réflexions. N’oublions pas que cet article appartient à la catégorie des citations bien-êtrologiques… et pour le moment, je vous l’accorde, pas de citation en vue.

Et hop, la voici :

« Le travail c’est la santé ! » (Henri Salvador)

 

Réflexion 1
Le travail c’est la santé ? Ah ouais Riton ? Ben pas en 2015 visiblement… Et c’est regrettable. J’ai remarqué un truc (vous allez me dire si vous aussi) : aujourd’hui rares sont ceux qui se disent épanouis par leur travail. Dans les diners, les soirées, quand se pose the question « Et tu fais quoi dans la vie ?», un léger malaise apparait, la réponse arrive mais elle est… pâlotte et sans engagement. Fin de la discussion.

Réflexion 2
Il me semble important de distinguer le fait d’être épanoui au travail et celui de l’être par le travail. Le contexte et la mission. L’environnement de travail et les tâches. Les collègues, les dirigeants et les responsabilités. Bref… parfois nous kiffons notre job mais pas nos collègues. Ou alors, nous nous ennuyons dans notre boulot mais il est à 15 minutes de chez nous et nos collègues sont sympas, alors…
Et si nous envisagions d’avoir les deux ? De nous épanouir au travail et par notre travail… Belle idée non ?

Réflexion 3
Le travail c’est la santé. Mais la santé, c’est quoi exactement ? A partir de quand peut-on se dire « j’ai la santé » ? Voire « j’ai la santé au travail » (ça vous fait sourire…).
Interrogeons l’OMS : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».
Intéressant non ? Ce n’est donc pas le contraire de la maladie… C’est plus que cela : « un état de complet bien-être physique, mental et social ». Vaste programme.
Notre Ministre du Travail a d’ailleurs tweeté cela : Le travail doit être un lieu d’épanouissement et créer les conditions d’une bonne santé pour tous.

Et comment fait-on pour créer les conditions d’une bonne santé pour tous ?

Réflexion 4 (du côté des directions)
L’évolution du monde du travail et le contexte économique contraint dans lequel nous agissons, rendent incontournable la prise en compte des risques professionnels (en général). Bien sûr de par mon activité de sophrologue, les risques psychosociaux m’intéressent particulièrement. Et en la matière, je suis pour la prévention : prévenir plutôt que guérir. Car parfois il est trop tard et en plus, ça coûte plus cher. A tous. Il n’est jamais vain d’évaluer les risques, de les identifier et de mettre en place des actions de prévention.

Réflexion 5 (du côté des gens qui bossent)
Selon moi, c’est la même idée : prévenir plutôt que guérir. C’est-à-dire développer l’écoute de soi, apprendre à mieux prendre en compte ses besoins, savoir dire non ou stop, etc. Vous allez me dire que « dans le contexte économique » actuel, nous avons plutôt tendance à faire le dos rond en attendant que ça passe… Sauf que la vie passe vite justement et qu’il est vital d’aller vers du mieux. N’oublions pas que le changement peut aussi se faire dans la douceur. Nous ne sommes pas obligés de refaire 1789 tous les jours. Nous pouvons toujours nous décaler un peu, nous réorganiser un peu, nous donner les moyens de faire autrement, tranquillement.

Bon… J’en ai encore au moins 36 sous le coude des réflexions sur ce thème mais je vais vous épargner 🙂 Déjà si vous êtes encore là, je vous félicite et je vous adresse toute ma gratitude.

Remercions également Henri Salvador pour sa citation. Par curiosité je me suis replongée dans les paroles de la chanson. C’est cocasse 😉 Allez-y…

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